dimanche 15 février 2015

LE DEPART DE KABILA : FRUIT D'UNE LONGUE LUTTE

DESHABILLER SAINT PIERRE POUR HABILLER SAINT PAUL


Monsieur Kabila a brillé par sa mauvaise gouvernance mais aussi parce que les congolais veulent voir un fils du pays dirigé le Congo. Aujourd’hui une campagne se fait en coulisse dans la diaspora pour soutenir Vital Kamerhe , le peuple Congolais sait que cet individu a trahit et celui qui a trahit trahira toujours. Monsieur Kamerhé est parmi les personnes qui ont aidé Monsieur Kabila à rester à la tête de ce pays , un faux opposant qui cherche à tout prix à gouverner la RDC avec l’appui des Occidentaux qui nous avaient imposé Joseph Kabila en 2006 et 2011, voilà pourquoi il y a cette messe noire aux USA avec soit disant les « opposants » mais qui siégeant avec Monsieur Kabila font semblant de servir notre peuple, tous ces congolais qui soutiennent Vital Kamerhe cherchent le positionnement, car ils sont des opposants du ventre qui ne recherchent que leurs propres intérêts. Notre peuple doit rester très vigilant car si l’on ne prend garde, on va déshabiller Saint Pierre pour habiller Saint Paul. C’est dommage et pas surprenant de voir certains compatriotes si naïfs soient-ils qui croient à la bande qui se fait passer pour l’opposition congolaise.


Monsieur Kabila doit effectivement partir en 2016, car c’est le fruit d’une lutte de longue haleine qui prendra date dans l’histoire de la RDC, cependant le doute reste permis sur la crédibilité de ces scrutins avec Malu Malu à la tête de la CENI qui a élaboré un calendrier irréaliste dans un timing « très serré », et ou le « financement n’est pas encore assuré ».

Comme Monsieur Kabila n’avait plus le choix, Malu Malu s’est vu contraint de publier ce calendrier qui viole la Constitution, cela sous la pression des partenaires internationaux de la CENI et les bailleurs de fonds.

Depuis sa réélection contestée de 2011, Joseph Kabila fait face à une forte crise de légitimité, qui s’est transformée en crise politique profonde. Soupçonné de vouloir modifié la Constitution pour se représenter en 2016, Joseph Kabila en a été dissuadé par John Kerry en mai 2014, puis par François Hollande en novembre 2014 et enfin (et surtout) par le renversement de Blaise Compaoré, qui souhaitait également changer le texte fondamental pour se maintenir au pouvoir.

Se trouvant mis dos au mur, le pouvoir d’usurpation s’est vu donc dans l’obligation de publier un calendrier électoral dans le « respect constitutionnel qui tient sur papier car cela réjouira les bailleurs de fonds mais, concrètement cela semble irréalisable par le fait que le régime de Monsieur Kabila se retrouve en position de faiblesse qu’il s’est vu de dire oui à tout ce que l’on lui impose. Ceux-là qui crient tout haut que la RDC est un pays souverain et qu’elle n’avait des leçons à recevoir de personne ou sont-ils aujourd’hui ? La RDC n’est pas autonome sur son calendrier électoral.
La principale crainte de ce calendrier très serré : ce sont les finances. Même si les Etats-Unis se sont déclarés partant pour aider au financement des scrutins, et si le président de la CENI, l’abbé Malu Malu, a « déjà convenu avec le Premier ministre un plan de décaissement », l’argent nécessaire à l’organisation des scrutins (1,4 milliards de dollars) reste encore très « théorique ». « Le financement est un vrai problème, car l’argent prévu pour les élections est déjà parti pour faire la guerre à l’Est, notamment contre les FDLR.

Vu ces tas des contraintes qui suscite le doute, ceci pousse à se poser la question : Le calendrier électoral sera-t-il respecté en République démocratique du Congo?

La thèse du « glissement électoral » a donc encore la peau dure du côté de l’opposition, qui n’imagine pas une seule seconde Joseph Kabila raccrocher les gants en 2016, car il sera très facile pour que la CENI prenne prétexte du manque d’argent pour repousser les élections. Autre inquiétude : le recensement, qui, même s’il n’est plus lié à l’élection présidentielle, est indispensable pour la bonne tenue des élections provinciales. « Pour comptabiliser le nombre de siège à pourvoir, il faut obligatoirement connaître le nombre d’électeurs », explique le responsable du RDPC. En reportant les élections provinciales, la tenue de la présidentielle en novembre 2016 n’est donc pas complètement assurée.

Voilà pourquoi le parti cher à Etienne Tshisekedi, l'UDPS a dans un communiqué publié le 13 février2015 et signé par son Secrétaire Général monsieur Bruno Mavungu Puati, dénoncé l’inconstitutionnalité de la date de la présidentielle ainsi que les insuffisances et les incohérences contenues dans le calendrier électoral publié par la CENI.


N’ayant aucune confiance au régime de monsieur Kabila issu du hold-up électoral de 2011, l’UDPS conclut : « Les éléments présentés par la CENI ce jour, et surtout les contraintes énoncées, reflètent un sérieux déficit de préparation de la part du gouvernement en place, qui a eu plus de 3 ans d’exercice pour ce faire.
«Ceci trahit des desseins cachés, tel que le glissement tant décrié du calendrier électoral afin de prolonger illégalement le mandat de Monsieur Kabila. Ce qui a déjà été confirmé récemment par des tripatouillages des textes constitutionnels ayant justifié les événements, du 19 au 21 janvier dernier, qui se sont soldés par les actes criminels de la part d’un gouvernement, actuellement honni par la population ».
Néanmoins, l’UDPS ouvre une petite porte en disant : « Eu égard à ce qui précède, et pour éviter de réitérer les erreurs flagrantes commises lors du cycle électoral de 2011, il est impératif d’organiser l’ensemble du processus électoral de manière consensuelle. »

FVM.