Que peut-il faire encore en 2016 ?
Terreur et intimidation policiaire, Fraude électorale, Corruption, Gabegie, Assassinats, Empoisonnements et Enlèvements des citoyens, Détournements des fonds de l’Etat, Violations massives des Droits de l’Homme, Situation sociale précaire avec carence d'eau et électricité, Fonctionnaires impayés…
Le mensonge utilise « l'ascenseur », La vérité finie toujours par le rattrapper
et atteindre sa destination même en retard en empruntant pas à pas « l'escalier
»
Le peuple congolais en a marre du régime de
Kabila et de son PPRD comme c’est fut le cas du MPR de triste mémoire vers les
années 90. La loi du cycle continue, si bien que la question est de Savoir si
Joseph Kabila y échappera?
Ce que le peuple congolais dans sa majeure
partie craignait depuis plusieurs mois, est que Joseph Kabila, limité par la
Constitution qui a déjà fixé le mandat présidentiel à deux échéances de 5 ans
chacune, ne fausse les règles du jeu en touchant à la Constitution en son
Article 220 qui lui interdit de se présenter pour la 3ème fois pour un
"FAUX PENALTY", selon l'expression de son ancien allié, ainsi donc le
compte à rebours a déjà commencé et les jours avenirs s'annoncent très riches
en évènements de fin de cycle....
Tous les signaux sont au rouge dans l’entourage
propre de Joseph Kabila et cela se confirme qu’il a opté pour la logique de
l'affrontement et du glissement pour se maintenir au pouvoir par la force
au-delà de l’échéance constitutionnelle, ce qui va sans doute précipiter sa
chute comme cela a toujours été de coutume dans pareils cas.
En s’entêtant de ne pas voir la réalité en face
qui reste claire: le peuple congolais en a marre de lui en dépit de la dernière
mise en garde du Président du Sénat Monsieur Léon Kengo wa Dondo sur une éventuelle modification de la
Constitution de la RDC et plusieurs défections au sein même de sa propre
famille politique dont celle de Pierre
Lumbi Okongo du MSR parti majoritaire au sein de la MP, de Bernadette Tokwaulu, de Jean Claude Muyambo, et très récemment
de Moise Katumbi Chapwe talonné par Gabriel Kyungu wa Kumuanza qui tous
disent tout haut « NON » au
3ème Penalty, il y a certes, un pas qui est déjà franchi car mémé si la
majorité silencieuse ne sait pas se prononcer à causer la terreur et la
répression que ce régime a imposé à la population, tous du moins savent que
Joseph Kabila n’est pas l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ! Voilà ce qui
justifie tous ces reniements et ses défections dans son rang, preuve d'un
malaise qui avait déjà pris place dans la famille politique de celui-ci et
qu'on ne peut plus cacher.
Si nulle part dans ses discours dont le premier
au Parlement et Senat réunis en Congrès, le second dans son Adresse à la Nation
pour les festivités de Nouvel an 2015, voire même une troisième adresse lors de
sa rencontre avec les notables et ressortissants Katangais, Kabila n'a fait
allusion à son éventuelle départ en 2016, c'est justement pour faire durer le
suspense en pensant tricher oubliant que la date butoir de sa tricherie
électorale qui fait qu’il a dirigé la RDC par défi depuis le 28 Novembre 2011
est presque déjà arrivée a échéance.
Partisans de l'opposition dénonçant la fraude électorale en RDC (28 nov. 2011) |
Comme toute chose a toujours un début et une
fin, Kabila appartient actuellement au passé et la fin du cycle électoral qui a
laissé plus d'un congolais avec un goût amer dans la bouche, malgré les appels
de l’opinion tant nationale qu’internationale qui souhaite son départ à travers
le Secrétaire d’Etat américain Monsieur John Kerry lors de son passage en RDC
et très récemment François Hollande au Sommet de la Francophonie à Dakar, la
fin arrive à grands pas disons-nous même si le reste de son entourage se voile
encore a figure pour ne pas voir venir cette fin!
Il est impératif que les congolais prennent conscience qu'il y a des acteurs qui sont complices de cette situations
dont les uns tirent les ficelles dans l’ombre et les autres s’affichent au
grand jour parmi lesquels les conseillers politiques de Kabila, rappelant les «
conseillers spéciaux » de triste mémoire qu’a connu l’histoire de notre pays
qui ont enfoncé le Marechal Mobutu alors que le peuple demandaient le
changement et l’alternance au pouvoir à l’époque de la dictature de 32 ans qui
ne diffère pas de la présente époque, qui ont voulu maintenir le statuo-quo, la suite tout le monde la connait!
Toutefois, Joseph Kabila n’ayant guère confiance
en ses collaborateurs et Ministres et bien peu d’affinités personnelles avec
qui que ce soit en dehors de sa famille biologique, alors ses actuels
conseillers dont les très controversés Pasteur Mugalu, Lambert Mende, Evariste Boshab, Francis Kalombo, et tant d'autres courent le risque de connaitre le
sort de Guillaume Samba Kaputo et Katumba Muanke, deux piliers de son
régime, sacrifié pour des raisons « secrètes ». L’un avait la caboche bien
remplie. L’autre était en quelque sorte le «trésorier» ou l’homme des «coups
fumants» en matière financière, car ils sont en train de l'enfoncer en prônant
la radicalisation oubliant que la tempête du changement quand elle souffle nul
ne peut la maitriser ni l'arrêter.
Après deux mandats très controversés au bilans
mitigés qualifiés par Moise Katumbi
de « faux penalties »
qu’est-ce que Joseph Kabila cherche encore à faire pour le Congo qu’il n’a pas
pu faire pendant près de 14 ans de règne sachant qu’il dirige par défi la RDC
depuis 2001 et qu’il a lamentablement échoué sur tous les plans ?
Avec un bilan néfaste en matière de violation
des droits de l’homme caractérisé par des exécutions sommaires, des enlèvements
ainsi que des nombreuses arrestations arbitraires des acteurs politiques de
l’opposition dont certains sont contraint à l’exil forcé pour sauver leur peau,
d’autres par contre, subissant les affres du régime dans les geôles du pouvoir
comme les députés Jacques Chalupa, Diomi
Ndongala, leader de la Démocratie Chrétienne qui défendait la vérité des
urnes et dont il a voulue muselés sans succès...
Joseph Kabila est actuellement dans la logique
du pourrissement car avec la mise en résidence surveillée de Ewanga de l’UNC, l’arrestation
arbitraire de l’ancien député national du PPRD et président de
l’association socio-culturelle Lwanzo lwa Mikuba, Vano Kalembe Kiboko, à Kinshasa, après avoir été empêché la veille
par la Direction générale des migrations (DGM) de voyager pour Paris avec sa
femme et ses deux enfants, pour
avoir fait une déclaration à travers certains médias de Lubumbashi dans
laquelle il s’opposait à la révision constitutionnelle.
Les
menaces et intimidations dont font l’objet actuellement plusieurs personnes qui
s’opposent à la révision constitutionnelle en RDC, étant devenu son mode opératoire
en l’absence d’une politique de développement acceptable par tous, oubliant que
les libertés d’expression et de mouvement étant garanties par la
constitution, qu’il était inacceptable de procéder à l’arrestation d’opérateurs
politiques en raison de leurs points de vue.
Non seulement Kabila recours à la terreur en arrêtant ses Ex-
proches collaborateurs, ainsi que la mise scène de créer des « faux
coups d’état » pour éliminer certains éléments congolais de l’armée ainsi que
des nombreux assassinats politiques, dont parmi les plus odieux celui de son
propre Conseiller et proche collaborateur Katumba
Muanke sans oublier le plus flagrant celui de l’activiste de droit de
l’homme Floribert Chebeya et son
chauffeur Fidèle Bazana,
l’assassinat des Officiers congolais de renom, le Général Mbuza Mabe, le Colonel Mamadou
Ndala, pour ne citer que ceux là qui avaient réussi a bouté dehors l’ennemis
venu du Rwanda …
Joseph Kabila à travers son adresse aux notables
katangais ou on avait remarqué les absences de ses anciens « alliés » de
taille, Moise Katumbi, Jean Claude Muyambo et Gabriel Kyungu, qui ont eu le
courage de lui dire la vérité de quitter le pouvoir car un mandat de trop
n’était plus possible, il a préfère craché sur la mémoire des familles des
victimes du double assassinat dans les installations de l’Inspection générale
de la Police Nationale en invitant le très controversé John Numbi qui était l’Inspecteur Général de la Police au moment
des faits comme pour lancer un défi aux congolais et à la communauté
internationale qui n’a pas oublié dans quelle circonstance un digne fils du
pays Floribert Chebeya et son compagnons de «
La Voix des sans Voix » ont été assassiné.
Fin de la Campagne électorale de novembre 2011 dans un bain de sang . |
Sur le plan politique : la tricherie l’a amené
au pouvoir, le débauchage de certaines têtes de l’opposition l’a aidé à se
maintenir juste pour un temps au pouvoir et actuellement le glissement le
pousse à aller au-delà de 2016 en minimisant « l’effet Burkina-Faso » qui a emporté le régime de
Blaise Compaoré bien même avant qu’il ne finisse son mandat en se demandant que
vont faire les congolais ? Vont-ils subir la contagion de ce vent qui souffle
venu du Nord-ouest de l’Afrique provoquant des vagues de soulèvement Populaire
ou vont-ils laisser pourrir la situation?
Cette fois les dés sont jetés attendons voir le résultat
car jusqu’alors, Joseph Kabila n’ayant jamais eu la faveur des sondages depuis
2006 et 2011 et convaincu de son impopularité car n’ayant aucun projet de
société a présenter aux congolais qui se sont battus depuis l’époque de Mobutu
avec la Conférence Nationale, avait brillé par changer les règles du jeu en
touchant à la Constitution en 2006 pour esquiver le débat contradictoire, en
2011 pour réduire le nombre des tours de la Présidentiel de deux à un seul tour
afin de se maintenir au pouvoir lui qui n’a aucune solution de rechange ni un
programme d’actions à présenter aux congolais après ses fameux « Cinq Chantiers
» ainsi que « La Révolution de la modernité » des slogans creux de triste
mémoire qui n’ont fait que l’enfoncer, le plus impopulaire des présidents
qu’ait connu la RDC n’a fait aucune déclaration sur son avenir politique
d’après 2016.
Il est clair que tout congolais qui se respecte craint
que Joseph Kabila ne veuille modifier la Constitution qui l’interdit de se
représenter pour un troisième mandat au nom de l’alternance crédible au sommet de l’état et du respect des valeurs démocratiques pour lesquelles
le sang des congolais a coulé notamment le 16
Février 1992.
L'intimidation |
La terreur du régime |
Ainsi donc, après la chute de Blaise Compaoré, qui lui aussi voulait modifier
la Constitution pour rester dans son fauteuil, le débat est devenu très vif à
Kinshasa, poussant la majorité présidentielle à calmer le jeu. Aubin Minaku, le président de
l’Assemblée nationale a déclaré, fin décembre au cours de la séance d’ouverture
de la session extraordinaire du Parlement, qu’il n’était pas question de
réviser la Constitution, « ni d’une quelconque manipulation de la loi
électorale aux fins de révision constitutionnelle ou de prolongement de nos
différents mandats respectifs ».
Une chose reste vraie : si monsieur Joseph
Kabila n’est pas revenu sur la question lors de son message du 31 décembre,
mais a confirmé la tenue d’élections locales en 2015, ainsi que le lancement
d’une vaste opération de recensement de la population, c’est pour des raisons machiavéliques
pour son maintien au pouvoir illégitimement.
Kabila choisi de rester au pouvoir en
ralentissant le processus électoral: Il pourrait le faire en raison de
problèmes financiers et logistiques crédibles entravant le processus électoral.
L’organisation d’élections locales pourrait absorber la quasi-totalité du
budget alloué aux élections, ce qui rendrait impossible l’organisation à temps
des sondages pour les présidentielles. Ce scénario semble avoir été
intégralement développé par le président de la commission électorale CENI,
Apollinaire Malu Malu.
Accélérer le processus de décentralisation est
une autre stratégie possible, y compris le redécoupage des 11 provinces
actuelles du Congo en 26, prévu dans la Constitution de 2005. Ce redécoupage
redéfinira l’équilibre des pouvoirs entre groupes ethniques et intérêts
économiques et sera une source de tensions, de compétition et potentiellement
de violence en différents endroits.
Pour Malu Malu et son équipe, les 26 provinces
constituent l’épine dorsale de leur structure organisationnelle. Le CENI a 26
secrétariats de province. Il a récemment dressé la version préliminaire de la
cartographie de la province du Bandundu, qui fait office de projet pilote : 200
agents ont travaillé pendant trois mois à la collecte de données géographiques,
sociologiques et coutumières dans le but de matérialiser le découpage.
À cette vitesse, le pays sera entièrement
couvert en 15 mois. Non seulement le processus administratif sera très long,
mais il pourra aussi très potentiellement générer des conflits.
Kabila pourrait aussi invoquer des raisons
sécuritaires pour repousser les élections. En tant que chef de l’État, il
pourrait aisément proclamer l’état d’urgence ou l’état de siège (article 85)
afin de reporter temporairement le processus électoral.
C’est sur ce dernier point que l’opposition
craint un « glissement du calendrier » pour 2016 qui permettrait à Joseph
Kabila de se maintenir au pouvoir sans élection, faute d’avoir terminé à temps
le recensement. La plupart des experts parlent de 2 à 3 ans pour mener à bien
cette opération de comptage de la population qui n’avait pas été effectuée
depuis 1984.
Par ailleurs, L’incertitude plane encore sur la
tenue des élections locales à cause de l'insécurité dans certains coins reculés
de la République ou l'armée n'arrive pas à faire régner la paix et à sécuriser
les citoyens ainsi que leurs biens.
Compte tenu de son échec du point de vue sécuritaire
ou il a il failli à sa mission de à ramener la paix et la stabilité tant
souhaité à l’Est de la RDC ainsi que dans la région des Grands Lacs, comment va-t-il s'y prendre en 2016 car, l’armée a
également été ébranlée par l’assassinat du colonel Mamadou Ndala, le héros de la victoire sur le M23, et la
disparition du général Lucien Bahama
après la victoire en trompe l’œil de l’armée congolaise, soutenue par la
brigade de l’ONU, sur le M23 fin 2013, ceci n’a jamais permis de ramener
l’entière sécurité à l’Est du pays.
Avec une quarantaine de groupes armés qui
pullulent encore dans la région. Des tueries à répétition dans la zone de Beni,
attribuées aux rebelles ougandais des ADF-Nalu ont endeuillé le Nord-Kivu :
plus de 300 morts en deux mois sans que Joseph Kabila ne disent un mot. Ni
l’armée congolaise, ni les casques bleus de la Monusco ne sont parvenus à assurer la sécurité des civils pendant
cette période. Concernant, les anciens rebelles du M23, les amnisties sont
tombées au compte-goutte et les rapatriements en RDC restent encore peu
nombreux. Kinshasa et les ex-rebelles semblent jouer au chat et à la souris
avec les Déclarations de Nairobi, s’accusant mutuellement de faire traîner son
application. Bilan : le M23 continue de rester une menace à l’Est et son
intégration politique est toujours au point mort. Autre dossier sensible : les
FDLR, ces rebelles hutus rwandais qui doivent rapidement désarmer et avec
lesquelles le Rwanda refuse toujours tout dialogue politique.
Enfin, 2016 n'étant plus loin, les forces
politiques du changement doivent se réunir cette fois ci autour d'un idéal:
sauver la patrie qui est en danger.
Face à cette réalité et à ce danger d’explosion
de la RDC, en cas de révision des articles sacrés de la Constitution et de la
perversion du mode des scrutins, la MP est placée face à ses responsabilités
républicaines. Ses cadres seront rendus, personnellement, historiquement,
politiquement, voire pénalement, responsables devant la nation congolaise de
l’échec du processus démocratique en cours et de ses conséquences en termes des
victimes que cela occasionnera, car rien n’est encore à démontrer combien
souffre le peuple congolais.
Le Congo notre pays, a besoin de gens qui ont
l’esprit libre; qui ont le courage de dire en face ce qu’ils pensent et voient
dans la société pour sa bonne marche, chercher à museler la presse ou a étouffer
les leaders d'opinion ainsi que les acteurs politiques c'est tuer la
démocratie.
La balle est dans le camp des congolais qui
doivent s'armer de courage et se prendre en charge en identifiant tous les
acteurs qui contribuent à leur malheur en soutenant un régime moribond qui sème
la terreur et la désolation et qui vise la Révision Constitutionnelle pour
chercher à se maintenir au pouvoir ou le glissement à travers un recensement
qui devait se faire depuis le premier mandat de 2006, mais n’est rien d’autre
qu’un prétexte pour justifier l’impossibilité de la tenue des élections présidentielles
dans les délais, chose pour laquelle l’UDPS
ainsi que les autres forces politiques du changement n’accepteront pas et
risque de donner un mot d’ordre au peuple pour donner un carton rouge au 3ème
« faux penalty »
A BON ENTENDEUR !
La Rédaction,
FVM
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