jeudi 15 janvier 2015

Enquete: A QUI PROFITE LE CHAOS PROGRAMME PAR JOSEPH KABILA ?

La balkanisation de la RDC au cœur du pouvoir Kabila, la véritable raison de l’intransigeance de celui-ci face aux revendications de l’opposition.




 La cacophonie semble s'installer au sein de la MP ou la fissure qui était à peine visible dont la breche est actuellement difficile à colmater car « les fils du pays » qui ont pris conscience de ne pas trahir leur pays ne veulent plus continuer à soutenir l'imposture en accompagnant ce pouvoir d'occupation dans sa tâche macabre de massacrer le peuple congolais déjà meurtri par plus de 30 ans de la précédente dictature dont l’espoir s'envole avec cette nouvelle dictature qui s'installe depuis plus d’une décennie avec l’arrivée au pouvoir de Joseph Kabila par Coup d’Etat en 2001 et qui ne dit pas son nom.

Si Pour la plupart des députés de la MP qui ne veulent plus voir Joseph Kabila poursuivre la gestion calamiteuse de la RDC, il est impératif que Kabila parte maintenant, car son amateurisme scandaleux, son non respect des textes et son extrême légèreté dans la gestion de la crise politique, institutionnelle et sécuritaire ne laissent aucune marge de manœuvre au pays pour etre reconstruit, il constitue un vrai blocage pour la mise en application des résolutions politiques et diplomatiques en mesure de prévenir des menaces de balkanisation qui le guettent. 

Une autre frange des députés corrompus adeptes du statu quo, ont touchés chacun l’argent provenant des finances publiques du pays soit une rondelette somme de « 50.000 $ » afin de voter la modification de la loi électorale permettant à Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà du mandat de 2016 à n’importe quel prix !

Sa position intransigeante de ne pas vouloir dialoguer ni laisser le pouvoir pacifiquement à l’issue de son mandat actuel, bloque tout et crée un climat malsain qui pourra voir se profiler à l’horizon plusieurs scénarii :

1. les partenaires et investisseurs internationaux réticents et ne pourront pas venir investir en RDC hormis les quelques multinationaux qui soutiennent Kabila dans le pillage de la RD Congo, le reste ne peuvent pas prendre le risque de perdre leurs capitaux et leurs biens dans un territoire ou la justice et le droit ne sont pas respectés.


2. Enrôlement d'étrangers et justifier leurs interventions militaires sous forme de rebellion comme fut le cas de M23, une rébellion composée des tutsis financée par Kabila pour leur assurer un territoire réel selon le fameux accord de Lemera qui aura des populations vivantes sous «SON AUTORITÉ», et surtout qui permettra d’imposer par le truchement ces forces étrangères occupant le territoire congolais, la tenue d’un referendum sur l’autodétermination (laquelle sera sans doute truquée ou n’aura jamais lieu parce que le M23, honni par les populations locales ne peut pas gagner démocratiquement des élections) ; en ce cas, l’enlisement conviendrait mieux au Rwanda qui soutient le M23 et qui a toujours soutenus plusieurs précédentes rebellions à l’Est de la RDC pour faire gérer cette partie de notre territoire par ses suppôts et à son compte. Ceci pour consolider ses positions acquises ces derniéres années de premier producteur mondial du Coltan qu'ils pillent en RDCcar le sol Rwandais ne regorge pas de ce minerai en son sein.

Ceci nous amène à nous poser un certain nombre de questions :
1. Où la Majorité voudrait-elle en venir en changeant la loi électorale?
2. Pourquoi Monsieur Joseph Kabila n’aime pas écouter l’autre son de cloche et semble ne pas s’intéresser aux souffrances des congolais ?
3. Joseph Kabila pourrait-il terminer son mandat actuel ou sera-t-il contraint à l’exil comme Blaise Compaoré ?
4. Pourquoi la Communauté international ne semble pas être intéressée par ce qui se passe en RDC en laissant la situation pourrir, serait-elle corrompue ou a-t-elle peur de Joseph Kabila ou encore elle connait le plan qui se préparerait et fait semblant comme à l’arrivée de l’AFDL de triste mémoire?

Ce sont des questions que la classe politique congolaise n’aborde jamais en particulier le Parlement congolais qui accompagne l’occupation, car au lieu de faire pression sur les Nations unies pour obtenir la mise sur pied d’une force des Nations-Unies capable de ramener la paix à l’Est et sur l’ensemble du territoire national, cette Assemblée Nationale passe son temps à créer des lois et à les réviser à chaque échéance électorale pour les tailler sur mesure afin de maintenir Joseph Kabila aussi longtemps possible au pouvoir en RDC. Tout se passe comme si on veut affaiblir l’opposition congolaise, voire la démembrer. Il s’agit en fait d’une occupation néocoloniale de la RDC qui ne dit pas son nom. Sinon, comment expliquer LA REPRESSION BRUTALE DES MANIFESTANTS DE L’OPPOSITION et dont la Communauté Internationale n’a pas condamné ? Autrement cette indifférence de la Communauté internationale et d’autres pays pour le dialogue que demande l’UDPS ainsi que plusieurs partis de l’opposition ainsi que la Société Civile RD Congolaise est suspecte …

Certes, il faut voir dans l’attitude de Joseph Kabila une manœuvre subtile dont l’objectif stratégique est triple:

– Trouver un moyen machiavélique à se maintenir au pouvoir au-delà de l’échéance légale de décembre 2016 et oblige l’opposition à dialoguer avec lui ;

– la seconde manœuvre consiste à faire avaliser le recensement et le découpage territorial de la RDC pour permettre de donner la carte d’identité congolaise à des étrangers ainsi que donner un territoire à ses frères Rwandais « banayamulenge » honni par les populations locales à l’Est de la RDC ou une nouvelle province pourra les accueillir à l’issue de son plan de découpage truqué déjà d’avance ;

– affaiblir les Kasaiens et les Katangais en appliquant la politique de « diviser pour mieux régner » et morcelant leurs provinces respectives afin de les opposer les uns aux autres, car ce sont ces tribus qui ont toujours eu le leadership de la politique du changement en RDC.

C’est dans ce contexte que la classe politique congolaise devrait prendre conscience et chercher à barrer la route à toutes ces machinations car cela va conduire à l’enlisement et la balkanisation de la RDC qui est une des missions qu’aurait Joseph Kabila a la tête du Congo.





La République démocratique du Congo où il y’a eu plus de 6 millions de morts et des millions de réfugiés et où la guerre civile se poursuit accompagné du pillage des richesses de ce pays depuis l’entrée de l’AFDL et la mise de notre territoire sous le contrôle des Nations Unies avec le plus grand déploiement de la force des nations Unies dans le Monde, l’occupation de la RDC par les troupes de la MONUSCO aura coûté selon l’économiste américain et prix Nobel de la paix Joseph Stieglitz plus de 15 milliards de dollars US.

Cette somme astronomique aurait pu servir à construire plusieurs millions d’habitations décentes au Congo, ou sur le continent africain, à recruter 15 millions d’enseignants et à permettre un meilleur accès aux soins de santé pour 530 millions d’enfants dans le monde pendant au moins une année ! Elle devrait également assurer des bourses universitaires pour 43 millions d’étudiants de pays au revenu faible et résoudre les problèmes de sécurité sociale aux Etats-Unis même pendant 50 années.

Cette occupation n’a pas amélioré la situation sociale et économique du pays où la mortalité infantile a augmenté de 80% depuis 1996, lorsque pour la première fois, les forces de l’AFDL Nations-Unies ont décrété la guerre contre le Régime du dictateur feu Marechal Mobutu Sese Seko de triste mémoire ainsi que après l’invasion de l’Est de la RDC a plusieurs reprises par les rwandais à la tête de plusieurs mouvements armés qui ont endeuillée et pillée les ressources naturelles de la RDC.

Plusieurs enfants en âge de fréquenter l’école primaire furent enrôler de force et plusieurs femmes et fillettes violées créant ainsi une psychose généralisée afin de contraindre ceux-ci à abandonner leurs milieux et territoires naturelles (champs, mines…) devenus la chasse gardée des nouveaux occupants et se réfugier dans des camps à l’extérieur du pays comme au Rwanda, au Burundi et en Ouganda OU UNE MORT LENTE POUR LEUR EXTERMINATION PROGRESSIVE LES ATTENDAIENT. Les ONG locaux opérant à l’Est de la RDC ont estimé que 80% de ces refugiées sont des femmes et des enfants dont la majorité a moins de 12 ans étaient violées.


Les ONG locaux opérant à l’Est de la RDC ont estimé que 80% de ces refugiées sont des femmes et des enfants dont la majorité a moins de 12 ans étaient violées.

Il faut souligner que, outre le désastre humain et social que cette invasion a occasionné en RDC, elle a également consacré l’anéantissement de pans entiers de l’histoire de l’humanité. On se souvient des Parcs Nationaux (Parc de Virunga ou les spécimens des espèces rares d’animaux sauvages ont étaient pillés pour être ramener au Rwanda, exemples historiques des Gorilles de Montagne, Rhinocéros…

La liste des souvenirs tragiques de cette époque est longue et connu de tous, ceci est l’héritage du Kabilisme qui amena dans son sac les rwandais qui convoitaient les richesses de la RDC avec leur plan masqué de balkanisation, réussir à infiltrer les services de l’état congolais pour parachuter un des leurs à la tête du pays, Joseph Kabila pour parachever leur plan contre l’existence de la RDC dans sa forme actuelle.

Que deviendra notre pays avec cette occupation dans les années à venir ?

Si Kabila n’est pas chassé du pouvoir, la RDC dans sa configuration actuelle risque de disparaitre. D’où il est impérieux de penser au départ de Monsieur Kabila le plus tot possible soit que les congolais le chasseront du pouvoir avant qu’il ne soit trop tard, car en 2006 il avait changé la Constitution, en 2011 mêmement et actuellement il le fait pour rester au pouvoir le plus longtemps possible surtout étant encore jeune. « Mieux vaut partir cinq ans trop tôt que cinq minutes trop tard », disait le Général deGaule. Et face au sentiment de sauve qui peut, qui se vit actuellement dans le régime d’occupation, au Congo Kinshasa, Joseph Kabila peut méditer ce précepte plein de bon sens et de vérité. Ce n’est pas nouveau : sous nos cieux actuels, l’accession au pouvoir, comme la manière de le quitter, sont, le plus souvent, régies dans l’arbitraire, des rapports de force et de l’argent.

A terme, la solution politique qui s’impose à notre pays pour la résolution de la crise qu’il traverse peut se résumer en trois propositions concrètes :

1. La Classe politique congolaise dans son ensemble doit souverainement engager une double action diplomatique et politique, dès maintenant, pour éviter une occupation prolongée de notre pays et sa mise sous tutelle des Nations unies et de certaines puissances coloniales.

2. A cet effet, il faut sceller une alliance stratégique entre divers acteurs politiques de l’opposition afin de barrer la route toute velléité de rester au pouvoir par la force de Kabila

3. Engager un vrai dialogue avec sous la Communauté internationale ainsi que ses représentants à qui on doit demander de laisser le Congo décider souverainement de son devenir sans soutenir la dictature comme ils l’ont fait en 2011 lors des élections Présidentielles dont la victoire revient à Etienne Tshisekedi wa Mulumba, véritable vainqueur de ces scrutins qui aujourd’hui réclame un dialogue franc pouvant jeter les bases d’une paix durable et la concorde nationale pour l’avenir du pays.


FVM


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DOSSIER: Majorité Présidentielle, Véritable tour de Babel.

A QUI PROFITE LE CHAOS PROGRAMME PAR JOSEPH KABILA ?


La balkanisation de la RDC au cœur du pouvoir Kabila:



La cacophonie semble s'installer au sein de la MP ou la fissure qui était a peine visible, est actuellement difficile à colmater car « les fils du pays » qui ont pris conscience de ne pas trahir les frères de sang ne veulent plus continuer à soutenir l'imposture en accompagnant ce pouvoir d'occupation dans sa tâche macabre de massacrer le peuple congolais déjà meurtri par plus de 30 ans de la précédente dictature dont l’espoir s'envole avec cette nouvelle dictature qui s'installe depuis plus d’une décennie avec l’arrivee au pouvoir de Joseph Kabila par Coup d’etat en 2001 et qui ne dit pas son nom. 
Si Pour la plupart des députés de la MP qui ne veulent plus voir Joseph Kabila poursuivre la gestion calamiteuse de la RDC, il est impératif que Kabila parte maintenant, car son amateurisme scandaleux et son extrême légèreté dans la gestion de la crise politique, institutionnelle et sécuritaire ne laissent aucune marge de manœuvre au pays, pour construire une approche politique et diplomatique en mesure de le prévenir des menaces de balkanisation qui le guettent. Une autre frange des députés corrompus adeptes du statu quo, ont touchés chacun l’argent provenant des finances publiques du pays soit une rondelette somme de « 50.000 $ » afin de voter la modification de la loi électorale permettant à Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà du mandat de 2016 à n’importe quel prix !
Sa position intransigeante de ne pas vouloir dialoguer ni laisser le pouvoir pacifiquement à l’issue de son mandat actuel, bloque tout et créer un climat malsain qui pourra voir se profiler à l’horizon plusieurs scénarii :
1.     les partenaires et investisseurs internationaux sont réticents et ne peuvent pas venir investir en RDC si pas les quelques multinationaux qui le soutiennent et qui continuent à piller le Congo, le reste ne peuvent pas prendre le risque de perdre leurs capitaux et leurs biens dans un territoire ou la justice et le droit ne sont pas respectés.

2.     Enrôler des étrangers et justifier l’intervention militaire d’une rébellion financée par lui pour assurer au M23 composée des tutsi rwandais, un territoire réel et des populations vivantes sous «SON AUTORITÉ», et surtout qui permettra d’imposer par le truchement des forces étrangères (M23) occupant le territoire, la tenue d’un referendum sur l’autodétermination (laquelle sera sans doute truquée ou n’aura jamais lieu parce que le M23, honni par les populations locales ne peut pas gagner démocratiquement des élections) ; en ce cas, l’enlisement conviendrait mieux au Rwanda  qui soutient le M23 et qui a toujours soutenus plusieurs précédentes  rebellions à l’Est de la RDC pour faire gérer cette partie de notre territoire par ses suppôts et à son compte.

Ceci nous amène à nous poser un certain nombre de questions :
1. Où la Majorité voudrait-elle en venir en changeant la loi électorale?
2. Pourquoi Monsieur Joseph Kabila n’aime pas écouter l’autre son de cloche et semble ne pas s’intéresser aux souffrances des congolais ?
3. Joseph Kabila pourrait-il terminer son mandat actuel ou sera-t-il contraint à l’exil comme Blaise Compaoré ?
4. Pourquoi la Communauté international ne semble pas être intéressée par ce qui se passe en RDC en laissant la situation pourrir, serait-elle corrompue ou a-t-elle peur de Joseph Kabila  ou encore elle connait le plan qui se préparerait et fait semblant comme à l’arrivée de l’AFDL de triste mémoire?

Ce sont des questions que la classe politique congolaise n’aborde jamais en particulier le Parlement congolais qui accompagne l’occupation, car au lieu de faire pression sur les Nations unies pour obtenir la mise sur pied d’une force des Nations-Unies capable de ramener la paix à l’Est et sur l’ensemble du territoire national, cette Assemblée Nationale passe son temps à créer des lois et à les réviser à chaque échéance électorale pour les tailler sur mesure afin de maintenir Joseph Kabila aussi longtemps possible au pouvoir en RDC. Tout se passe comme si on veut affaiblir l’opposition congolaise, voire la démembrer. Il s’agit en fait d’une occupation néocoloniale de la RDC qui ne dit pas son nom. Sinon, comment expliquer LA REPRESSION BRUTALE DES MANIFESTANTS DE L’OPPOSITION dans un pays dit "democratique" et dont l'actuelle Constitution garantie le droit de manifester sur la place publique et dont la Communauté Internationale étant au courant n’a pas pu condamné ? Autrement cette indifférence de la Communauté internationale aux revendications du peuple congolais ainsi que pour le dialogue que demande l’UDPS ainsi que plusieurs partis de l’opposition et la Société Civile RD Congolaise est suspecte …

Certes, il faut voir dans l’attitude de Joseph Kabila une manœuvre subtile dont l’objectif stratégique est triple:
  •      Trouver un moyen machiavélique à se maintenir au pouvoir au-delà de l’échéance légale de décembre 2016 et oblige l’opposition à dialoguer avec lui ;
  •      la seconde manœuvre consiste à faire avaliser le recensement et le découpage territorial de la RDC pour  permettre de donner la carte d’identité congolaise à des étrangers ainsi que donner un territoire à ses frères Rwandais « banayamulenge » honni par les populations locales à l’Est de la RDC ou une nouvelle province pourra les accueillir à l’issue de son plan de découpage truqué déjà d’avance ;
  •      La dernière trouvaille est d'affaiblir les Kasaiens et les Katangais en appliquant la politique de « diviser pour mieux régner » et morcelant leurs provinces respectives afin de les opposer les uns aux autres, car ce sont ces tribus qui ont toujours eu le leadership de la politique du changement en RDC.


 C’est dans ce contexte que la classe politique congolaise devrait prendre conscience et chercher à barrer la route à toutes ces machinations car cela va conduire à l’enlisement et la balkanisation de la RDC qui est une des missions qu’aurait Joseph Kabila a la tête du Congo.
La République démocratique du Congo où il y’a eu plus de 6 millions de morts et des millions de réfugiés et où la guerre civile se poursuit accompagné du pillage des richesses de ce pays depuis l’entree de l’AFDL et la mise de notre territoire sous le contrôle des Nations Unies avec le plus grand deploiement de la force des nations Unies dans le Monde, l’occupation de la RDC par les troupes de la MONUSCO aura coûté selon l’économiste américain et prix Nobel de la paix Joseph Stieglitz plus de 15 milliards de dollars US.
Cette somme astronomique aurait pu servir à construire plusieurs millions d’habitations décentes au Congo, ou sur le continent africain, à recruter 15 millions d’enseignants et à permettre un meilleur accès aux soins de santé pour 530 millions d’enfants dans le monde pendant au moins une année ! Elle devrait également assurer des bourses universitaires pour 43 millions d’étudiants de pays au revenu faible et résoudre les problèmes de sécurité sociale aux Etats-Unis même pendant 50 années.
Cette occupation n’a pas amélioré la situation sociale et économique du pays où la mortalité infantile a augmenté de 80% depuis 1996, lorsque pour la première fois, les forces de l’AFDL Nations-Unies ont décrété la guerre contre le Régime du dictateur feu Marechal Mobutu Sese Seko de triste mémoire ainsi que après l’invasion de l’Est de la RDC a plusieurs reprises par les rwandais à la tête de plusieurs mouvements armés qui ont endeuillée et pillée les ressources naturelles de la RDC.
 Plusieurs enfants en âge de fréquenter l’école primaire furent enrôler de force et plusieurs femmes et fillettes violées créant ainsi une psychose généralisée afin de contraindre ceux-ci à abandonner leurs mileux et territoires naturelles (champs, mines…) devenus la chasse gardée des nouveaux occupants et se réfugier dans des camps à l’extérieur du pays comme au Rwanda, au Burundi et en Ouganda OU UNE MORT LENTE POUR LEUR EXTERMINATION PROGRESSIVE LES ATTENDAIENT. Les ONG locaux opérant a l’Est de la RDC ont  estimé que 80% de ces refugiées sont des femmes et des enfants dont la majorité a moins de 12 ans étaient violées.

Les ONG locaux opérant a l’Est de la RDC ont  estimé que 80% de ces refugiées sont des femmes et des enfants dont la majorité a moins de 12 ans étaient violées.
Il faut souligner que, outre le désastre humain et social que cette invasion a occasionné en RDC, elle a également consacré l’anéantissement de pans entiers de l’histoire de l’humanité. On se souvient des Parcs Nationaux (Parc de Virunga ou les spécimens des espèces rares d’animaux sauvages ont étaient pillés pour être ramener au Rwanda, exemples historiques des Gorilles de Montagne, Rhinocéros…
La liste des souvenirs tragiques de cette époque est longue et connu de tous, ceci est l’héritage du Kabilisme qui amena dans son sac les rwandais qui convoitaient les richesses de la RDC avec leur plan masqué de balkanisation, réussir à infiltrer les services de l’état congolais pour parachuter un des leurs à la tête du pays, Joseph Kabila pour parachever leur plan contre l’existence de la RDC dans sa forme actuelle.
Que deviendra notre pays avec cette occupation dans les années à venir ?
Si Kabila n’est pas chasser du pouvoir la RDC risque de disparaitre. D’où il est impérieux de proposer que Monsieur Kabila parte ou que les congolais le chasse du pouvoir avant qu’il ne soit trop tard, car en 2006 il avait changé la Constitution, en 2011 mêmement et actuellement il le fait pour rester au pouvoir le plus longtemps possible surtout étant encore jeune.
A terme, la solution politique qui s’impose à notre pays pour la résolution de la crise qu’il traverse peut se résumer en cinq propositions concrètes :
  1.   La Classe politique congolaise dans son ensemble doit souverainement engager une double action diplomatique et politique, dès maintenant, pour éviter une occupation prolongée de notre pays et sa mise sous tutelle des Nations unies et de certaines puissances coloniales.
  2.   A cet effet, il faut sceller une alliance stratégique entre divers acteurs politiques de l’opposition afin de barrer la route toute velléité de rester au pouvoir par la force de Kabila


   Engager un vrai dialogue ou il sera prévu de pouvoir parler des questions politiques et juridiques, ayant trait à la défense et à la sécurité, à l'économie et aux finances, au social et au développement." avec ou sous l'egide de la Communauté internationale à qui on doit demander de laisser le Congo décider souverainement de son devenir sans soutenir la dictature comme ils l’ont fait en 2011 lors des élections Présidentielles dont la victoire revient à Etienne Tshisekedi wa Mulumba, véritable vainqueur de ces scrutins qui aujourd’hui réclame un dialogue franc pouvant jeter les bases d’une paix durable et la concorde nationale pour l’avenir du pays ainsi interpeller tout le monde en commencant par les représentants du pouvoir, de l'opposition et des toutes les forces vives de la nation.

mardi 13 janvier 2015

Position de l'Udps par rapport à la Révision Constitutionnelle

Révision de la loi électorale : mise au point de l’UDPS


En rapport avec l’actualité de l’heure, l’UDPS prie l’opinion tant nationale qu’internationale de noter ce qui suit.
  1. DU PROJET DE LOI PORTANT REVISION DE LA LOI ELECTORALE
Pour des raisons ci-après, l’UDPS exige le retrait pur et simple de ce projet de loi de tout débat.
  1. Dans l’exposé des motifs, les initiateurs de ce projet de loi déclarent que la majoration des frais de dépôt de candidature est voulue pour « lutter contre la multiplicité des candidatures fantaisistes ». Par cette disposition, ils excluent de l’accession au pouvoir les pauvres; et de ce fait, seuls ceux qui ont bâti leur fortune sur le dos du peuple peuvent se présenter aux élections et conserver le pouvoir pour protéger leurs intérêts.
  2. L’article 8 dont le contenu est repris dans les articles 115, 145, 192 et 208 dispose que la fixation du nombre de sièges par circonscription est fixée en tenant compte de l’évolution des données démographiques et de l’indentification de la population.
            En clair, l’organisation des élections est subordonnée à la fin des opérations de recensement et d’identification d’où le MAINTIEN DE M. JOSEPH KABILA ET DE TOUTES LES INSTITUTIONS AU POUVOIR INDEFINIMENT.
  1. LE COMMUNIQUE DES LEADERS DES PARTIS POLITIQUES DES REGROUPEMENTS POLITIQUES DE L’OPPOSITION ET DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE .
  2. A cet effet, l’UDPS rappelle que le Regroupement dénommé li FORCES POLITIQUES ET SOCIALES» avait récusé l’Abbé MALU-MALU et son équipe et avait déféré le prélat en justice ;
L’Eglise Catholique n’a jamais soutenu l’abbé MALU-MALU.
  1. L’UDPS pose la question de savoir quand l’abbé MALU-MALU et son équipe auraient-ils été exorcisés pour enfin mériter de la confiance du peuple Congolais ?
  2. Il y a divergence quant à l’attitude à prendre après le retrait de ce projet de loi. Les autres partis politiques estiment qu’après la publication du calendrier global par la CENI, celle-ci organise les élections en 2016. Pour l’UDPS, la crise est tellement profonde qu’il faut aller au dialogue conformément à la décision de la communauté internationale bien précisée dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l’ONU.
            Pour la communauté internationale, le dialogue doit permettre aux Congolais de se réconcilier afin d’aller à des élections apaisées.
Le Président ETIENNE TSHISEKEDI est resté seul à soutenir cette position de la communauté internationale.
  1. LA REPRESSION DES MANIFESTATIONS DU DIMANCHE 11 JANVIER ET LUNDI 12 JANVIER 2015
L’UDPS condamne la répression du meeting programmé par la plate-forme « SAUVONS LE CONGO» le dimanche Il janvier 2015 ainsi que la répression du rassemblement des militants des partis politiques et organisations de la société civile ce lundi 12 janvier 2015 au Palais du peuple. Ces actes de barbarie sont posés alors qu’après le massacre de CHARLIE HEBDO le monde entier a décidé de se serrer les coudes pour combattre le terrorisme.
  1. PISTE DE SOLUTION
Il ressort de ce qui précède que la crise est profonde et qu’elle s’aggrave.
            Afin d’éviter un autre chaos à la RD Congo, l’UDPS presse la MONUSCO de convoquer le DIALOGUE conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba avant qu’il ne soit tard.
L’opinion nationale et internationale doit cesser de donner raison à Son EXCELLENCE ETIENNE TSHISEKEDI toujours en retard.
Fait à Kinshasa,
le 12 janvier 2015
Joseph Kapika
Porte-parole

Flash !!! La rue va encore gronder


Le gouvernement a déposé lundi au Parlement un projet de loi devant régir l’organisation des législatives et de la présidentielle censées avoir lieu fin 2016.
Le texte conditionne la tenue de ces élections aux résultats du recensement général de la population devant commencer cette année et que l’opposition soupçonne d’avoir été voulu par le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, pour retarder la présidentielle et se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son mandat, alors que la Constitution lui interdit de se représenter.
Le gouvernement a assuré vendredi que seraient organisées en 2015,  selon la loi électorale actuelle,  toutes les élections n’ayant pu avoir lieu depuis 2011 et la crise politique née de la réélection contestée de Joseph Kabila cette année-là : élections locales et provinciales, ainsi que les scrutins au suffrage indirect qui en découleront pour élire les sénateurs nationaux et les gouverneurs provinciaux.
Le dernier recensement de la population en RDC remonte à 1984, et le gouvernement fait valoir la nécessité d’un nouveau décompte de la population comme une exigence démocratique pour assurer aux élections un caractère pleinement représentatif.
Certains diplomates et analystes estiment qu’une telle tâche dans un pays grand comme près de cinq fois la France, pratiquement dépourvu d’infrastructures, et où pullulent encore une cinquantaine de groupes armés dans la partie est, pourrait prendre jusqu’à trois ans.
Face à toutes ces manoeuvres, les forces politiques de l'opposition, appelle la population Kinoise à se mobiliser pour barrer la route à ces apprentis sorciers qui veulent maintenir notre pays dans le statuo quo.
La journée du Mardi 13 Janvier 2015, risque d'etre encore de tous les enjeux car une marche de l'opposition est programmé à partir de Tshangu se dirigeant vers le palais du Peuple .
La Rédaction.

Une marche de l’ opposition durement réprimée par la police.

La Repression de la marche de l'opposition en image video.



En RDC, une manifestation de l’ opposition a été sévèrement réprimée par les forces de l’ ordre à Kinshasa
Une marche de l’ opposition durement réprimée par la policeLes organisateurs de cette manifestation s’opposent à la modification de la loi électorale en vigueur et à toute initiative tendant à maintenir le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila au pouvoir au-delà de 2016.
Près de 300 manifestants rassemblés lundi à Kinshasa pour protester contre un projet de loi électorale ont été dispersés à l’aide des gaz lacrymogènes par plusieurs centaines de policiers déployés pour empêcher le déroulement du meeting.
Selon un reporter de Radio Okapi, plusieurs militants arrivés sur le lieu de la manifestation ont été brutalisés, malmenés.
Un premier bilan fait état d’ une quinzaine de blessés et d’ une trentaine d’arrestations .
Notons que l’Assemblée nationale entame ce lundi 12 janvier l’examen du projet de loi modifiant et complétant la loi électorale.

L’article 220 de la Constitution limite à deux les mandats du Président de la République en RDC, sa révision donnera donc la possibilité à Joseph Kabila de briguer un autre mandat fin 2016.
Source : Koici.com

Retour du Secrétaire Général de l'UDPS Bruno Mavungu à Kinshasa


Arrivé ce matin à Kinshasa du Secrétaire Général Bruno Mavungu en provenance de Bruxelles après un séjour de travail fructueux d'un mois auprès du Président élu Etienne Tshisekedi wa Mulumba.



Ayant terminé sa mission auprès du President Elu de la RDC, Son Excellenece Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le Secretaire Général Bruno Mavungu a regagné Kinshasa ce Mardi 13 Janvier 2015 par un vol regulier en provenance de Bruxelles.

Enfet, compte tenu des enjeux politiques de l'heure, le Secrétaire Général est plus que satisfait de son séjour dans la capitale Belge ou il a eu des sessions de travail avec le Président, des rencontres avec la base dans les Fédérations, notamment en Belgique, en Allemagne et en France, sans oublier des contacts politiques sans ces différents pays.

Monsieur Bruno Mavungu amènes dans ses bagages, une nouvelle gamme d'actions populaires que l'UDPS doit mener sur le terrain pour joindre l'utile à l'agréable en damant le pion aux autres formations politiques de l'opposition qui ont commencé à s'exprimer sur terrain, afin de contrer la dictature kabiliste et obtenir le changement que la population RD Congolaise a librement exprimé aux urnes un certain 28 novembre 2011.

La Rédaction.

Message du Président Etienne à la Nation.


MESSAGE DU PRESIDENT ELU DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO ET PRESIDENT DE L’UDPS A L’OCCASION DU NOUVEL AN 2015

  
Congolaises et Congolais,
Très chers compatriotes,
Au seuil de cette année 2015 qui commence, je tiens à rendre grâce au Seigneur notre Dieu pour tous les bienfaits dont Il m’a comblé, principalement celui de la santé. Je remercie, avec gratitude, tout notre peuple qui, par ses ferventes prières, m’a accompagné tout au long des épreuves que j’ai eu à traverser en 2014.
A travers mes souffrances physiques, je n’ai cessé d’avoir à l’esprit celles plus atroces de notre peuple, qui continue à être exposé aux pires traitements qu’ait connus la race humaine. Je pense ici, aux victimes des massacres de Béni, aux naufragés de Kalémie et Isangi, aux refoulés de Brazzaville et à la misère sociale galopante qui touche nos populations.
Toutes ces exactions et injustices viennent se rajouter aux millions de morts que nous déplorons depuis bientôt 17 ans. Malgré les faiblesses de la nature humaine, je n’ai ménagé aucun effort pour poursuivre avec détermination, les objectifs de nos options politiques qui se résument à la formule de notre campagne électorale de 2011: “le peuple d’abord”.
Très chers Compatriotes,
Il y a maintenant 3 ans, presque jour pour jour, que vous m’avez porté à la magistrature suprême de notre pays par un vote sans équivoque, vote qui, jusqu’à ce jour, ne m’a pas encore permis d’exercer pratiquement les prérogatives constitutionnelles dévolues au chef de l’état. Conscient de la  gravité de la situation et toujours décidé à récupérer l’imperium, dans le but de baliser la voie pour la poursuite du processus politique en République Démocratique du Congo, j’ai récemment saisi la communauté internationale, afin qu’elle organise, sans délai, le dialogue politique conformément à la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Cette initiative n’est pas un aveu de faiblesse, ni même encore un acte de compromission, mais c’est plutôt la voie la plus sûre de placer notre peuple aux commandes de sa propre destinée, à travers ceux qui parleront en son nom à ce forum. Car, l’histoire nous apprend que même les conflits les plus graves ont trouvé leurs solutions dans le dialogue. En effet, ce dialogue nous permettra de rétablir la vérité des urnes, de convenir de la suite à donner après le hold‐up électoral de novembre 2011, de rassurer tout le monde quant aux animateurs de la CENI et de garantir l’alternance démocratique.  
Sur un plan plus personnel, je voudrais lancer un mot d’ordre aux membres de mon parti, que j’appelle au respect de la hiérarchie et à la discipline au sein de nos structures. En effet, à chaque occasion, l’UDPS a réussi à surmonter les épreuves, en comptant sur l’engagement de ses cadres dont le dévouement et l’abnégation n’ont d’égal que leur foi dans la cause noble que nous défendons et leur amour de la patrie tout en cheminant, à l’unisson, derrière leur Président, pour atteindre les objectifs fixés. Les grands rendez‐vous des activités politiques à l’agenda du parti, dont le Congrès prévu en fin d’année, vont nous donner l’opportunité de démontrer, une fois de plus, le degré de maturité de l’UDPS, le plus grand, le plus expérimenté des partis politiques de notre pays.
Très chers Compatriotes,
Nous devons avoir présents à l’esprit les nombreux défis à relever au courant de cette année 2015.
Comme le devoir de rétablir la confiance de notre peuple dans le processus démocratique, notamment par le rétablissement de la vérité des urnes et la préparation d’un climat général apaisé et de confiance au sein de la nation avant d’autres échéances à venir. Ou encore, le devoir de bâtir une armée républicaine, capable de sécuriser le territoire national, les biens et les personnes. Et aussi, la nécessité de juguler la prédation dont est victime notre pays, et qui cause cette hémorragie à l’origine de nos difficultés.
Car, il est important et légitime pour nous, en tant que peuple, d’ériger un pays dans lequel, par un pacte républicain, les dirigeants œuvrent pour un état de droit qui garantit les libertés et le bien‐être pour tous. Voilà pourquoi il m’importe, en qualité de leader, de recourir aux relations internationales, pour des échanges responsables et équitables, afin de réunir les moyens indispensables à la mise en valeur des énormes potentialités de notre patrimoine national, créatrices des richesses bénéfiques au peuple congolais et à l’humanité tout entière.  
C’est la raison pour laquelle, nous avons lancé une action diplomatique d’envergure, pour réunir l’adhésion la plus large à notre projet de la renaissance de notre pays et encourager tous les efforts fournis par la Communauté Internationale pour accompagner sincèrement notre pays dans sa quête de la paix, de la stabilité politique et du développement.  
Ce message est un appel au sursaut national: 2015 doit être l’année de l’accomplissement des aspirations du combat politique de notre peuple.
C’est en étant confiant et reconnaissant envers le Créateur et à tout le peuple Congolais, que je vous adresse, à toutes et à tous, mes vœux les meilleurs, de bonheur, de longévité et de prospérité
Tenons bon, nous vaincrons.
Que vive l’UDPS,
Que vive la République Démocratique du Congo
  
Fait à Bruxelles, le 1er janvier 2015

Photo: RFI

Bagarre à l’Assemblée nationale


Scène d'apocalypse au sein de l'Assemblée Nationale


Les signes qui ne trompent pas, la RDC vit dans l'atmosphère de fin de règne. L’hémicycle du palais du peuple s’est transformé en un véritable ring de boxe entre députés de la majorité et leurs collègues de l’opposition. Tout a commencé lorsque le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku a ouvert la séance. Un concert de sifflets a résonné dans la salle de Congrès perturbant la poursuite des travaux. En première ligne, Martin Fayulu, Franck Diongo, Basile Olongo, Jean-Claude Vuemba, Albert Fabrice Puela, Fabien Mutond et Ambetobe. Les opposants se sont avancés vers la tribune mais ont été vite contrés par leurs collègues de la majorité venus occuper aussi l’estrade. Un coup est donné par un membre du pouvoir à un élu de l’opposition et puis, c’est la confusion totale. Les uns et les autres se tiraillent et le président de l’Assemblée appelle les députés de la majorité de laisser s’exprimer librement et démocratiquement les députés de l’opposant. 





Les bruits de sifflet rendent inaudible la salle. Minaku les invite sans succès de regagner leurs places. Il propose de suspendre la plénière pour tenir une conférence de presse mais la majorité boude. Aubin Minaku se retracte et demande au vice premier ministre Evariste Boshab de presenter l’economie de la loi. La tribune est placee au podium a gauche des membres du bureau. 

A la prise de parole de Boshab, les opposants entonnent la chanson fetiche pour humilier Boshab. » voler n’est pas bon. Voler n’est pas bon ». Malgre les brouhaha, le vice premier ministre presente la loi. Quand il termine, Minaku ouvre le debat general. Les opposants maintiennent la pression mais ils craquent une heure trente apres. Ils decident de quitter la salle sous les huees de leurs collegues de la majorite. Les quatre presidents de groupes parlementaires de l’opposition annoncent le boycott de tout debat sur la loi electorale. Au sujet de ces incidents de ce lundi matin, ils responsabilisent le president Kabila comme le principal auteur de toutes les bavures policieres contre leurs militants. Pour eux, Kabila a entamé le glissement mais ils promettent de faire échec à ce plan.

FVM

Déclaration commune de l'opposition et la Société civile


Déclaration des forces vives de l'opposition 

et de la Société civile acquis au changement en RDC. 

Nous, leaders des partis politiques et des regroupements politiques de l’opposition et des organisations de la société civile, réunis à Kinshasa, ce samedi 10 janvier 2015, au centre Béthanie dans la Commune de la Gombe, pour examiner la situation politique de l’heure en RDC, rendons publique la déclaration politique dont la teneur suit:

1. Prenons acte de la position prise par des Députés nationaux de l’opposition, en date du jeudi 08 janvier 2015 au Palais du peuple, de ne pas participer aux plénières consacrées à l’examen de la loi électorale;
2. Encourageons les Députés Nationaux de l’opposition dans cette prise de position qui les met à l’abri de toute complicité dans l’entreprise machiavélique de contournement de la Constitution par le glissement du mandat du Président Joseph Kabila qui prend fin le 19 décembre 2016 à minuit. C’est pourquoi, nous invitons tous les Députés Nationaux et Sénateurs, de toutes les tendances confondues, soucieux de l’avenir de notre cher et beau pays, à s’abstenir d’accompagner les ennemis de la République dans leur sale besogne consistant à obtenir la révision de la loi électorale dans l’intérêt d’une personne au détriment de l’intérêt général;

3.Exigeons de la CENI, la publication sans délai, du calendrier électoral global conformément à la loi électorale en vigueur. Rappelons qu’en ce qui concerne l’élection du Président de la République, son calendrier constitutionnel est connu (Cfr l’article 73 de la Constitution) ;

4.Mettons en garde quiconque voudrait retarder l’encrage de la RDC dans la démocratie fondée sur les principes et valeurs républicains, notamment la stabilité des institutions, le strict respect des lois de la République, la transparence et l’alternance au pouvoir;

5.Invitons le peuple congolais à se mobiliser comme un seul homme pour barrer la route à toute idée de révision de la loi électorale et le contournement de la Constitution acquise au prix du sacrifice suprême;
 
6.Réaffirmons notre détermination à user de tous les moyens légaux possibles pour assurer le respect par tous de la Constitution, alors qu’il s’agit du devoir premier de celui qui a prêté le serment constitutionnel de respecter et de faire respecter la Constitution;

7.Proclamons notre ferme volonté à réaliser l’union sacrée de tous les partis politiques, groupements politiques et des organisations de la société civile ainsi que de toute personne éprise de paix et de justice pour asseoir définitivement la démocratie dans notre pays;

8.Invitons la population congolaise dà se mettre en alerte et de se tenir prête à descendre au Palais du peuple le jour du débat sur ce projet de loi, afin d’empêcher les Députés présents dans la salle de Congrès de contribuer à la dérive dictatoriale;

9.Demandons aux forces de l’ordre et de sécurité de s’abstenir de toute action tendant à compromettre la consolidation de la démocratie et l’appropriation par le peuple de son destin, conformément à l’article 64 de la Constitution. 

10.Demandons à tous les partenaires de la RDC de soutenir le peuple congolais dans sa quête de consolider la démocratie, la stabilité et la sécurité en RDC ainsi que dans toute la Région.
Fait à Kinshasa,
le 10 janvier 2015