samedi 10 janvier 2015

Etienne Tshisekedi Wa Mulumba annoncé à la Place de la Poste.

Le "miraculeux" rentre au pays par le Katanga, Joseph Kabila témoin !

Photo de Campagne , lors de la  Presidentielle de novembre 2011,
 Place du 30 Juin, Lubumbashi


Donné pour « MORT » dont le sort était déjà scellé par certaines mauvaises langues, après sa convalescence en Europe, Etienne Tshisekedi aura un message très important à adresser à sa base au mois de mars 2015, mois de son retour au pays par Lubumbashi, la Capitale Cuprifère de la RD-Congo.
Lieu choisi pour ce speech populaire, la désormais célèbre Place de la Poste. La date fixe de son retour sera bientôt annoncée par Monsieur Bruno Mavungu Puati, Secrétaire Général de l’Udps, qui séjourne encore en Belgique ou il a eu plusieurs séances de travail avec le Président du Parti Etienne Tshisekedi qui se porte très bien et avec la Base de l’UDPS surplace en Belgique ou séjourne celui-ci, en France et dans les autres villes de l’Espace Schengen.
Avec le retour du Président Elu Etienne Tshisekedi wa Mulumba qui reste le seul vrai leader du peuple congolais, qui arrive avec un message d’espoir pour son peuple qui avait du souci par le fait de la maladie qui l’avait terrassé et éloigné du pays, les choses sérieuses vont commencer, car son absence prolongée à laisser libre cours à certains « brebis galeux » en mal de positionnement pour déstabiliser l'Udps son parti et à l’échelle national, son arrivée va recadrer le tir par rapport certainement,  à l’agitation ces derniers temps pour l'après 2016 qui fait couler beaucoup d’encre dans le milieu politique du pays.
Avec son retour par le Katanga, Tshisekedi confirme son attachement à l’unité du Congo et son leadership à l’échelle nationale qui n’est plus à démontrer. Mais, ce n’est pas pour autant que ce lieu pourra se dépourvoir d’un bain de foule, car ce jour-là, le plus populaire des personnages du pays va y passer. Il va certainement drainer la foule derrière lui, une masse impressionnante des sympathisants, comme il sait si facilement le faire. Le Président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social compte prononcer un message « très important » à l’attention du peuple congolais. Un peuple qui l’a toujours considéré à sa juste valeur.
C’est depuis son atterrissage à l’aéroport de Luano que la foule devra l’accompagner jusqu’au point de chute de son itinéraire sur la Chaussée Laurent Désiré Kabila. Ce, passant par le boulevard M’siri. Son parti s’implique déjà pour la réussite de cet évènement. La Fédération du Katanga appelle à la mobilisation générale des Lushoises et Lushois, pour réserver un accueil chaleureux à cette incontournable figure emblématique de la scène politique congolaise.
 « Il [Etienne Tshisekedi] a pris des contacts de haut niveau. C’est ainsi qu’il a décidé d’adresser un message au peuple congolais», déclare le SG de ce poids lourd des formations politiques. Contenu Le Secrétaire de l’Udps s’est interdit de dévoiler aux professionnels des médias le contenu du message du leader maximo. Mais, il est fort à parier que l’adresse de celui qui se considère comme le ‘’Président élu’’ va décortiquer, sous son angle, les faits marquants de l’actualité politique du pays. Il ne saura s’empêcher de parler de la signature de l’Accord-cadre, de l’insécurité dans l’Est du pays et surtout, de la revendication de la ‘’vérité des urnes’’.
Il sied de rappeler que c’est depuis le samedi 16 août 2014 que le Président de l’Udps a quitté, pour la deuxième fois le pays depuis les élections du 28 novembre. Il s’est rendu au Royaume de Belgique pour des soins médicaux appropriés, et comme il s’est bien rétabli, le leader de l’Udps veut d’un retour triomphal au pays, pour rendre la joie à son peuple spécialement celui du Congo profond, notamment le Katanga qui  attend beaucoup de ce digne fils du pays dont les mains ne sont pas tachées du sang ni la conscience chargée pour un quelconque delit public. Tshisekedi Monsieur "zero faute" le peuple congolais va lui reserver l'acceuil digne de son rang car il représente l'espoir de tout un peuple meurtri. 
Victoire au peuple.

LA RDC N'EST PAS PRET POUR LE DECOUPAGE TERRITORIAL A LA KABILA

La décentralisation territoriale, malgré qu’elle demeure une nécessité impérieuse pour ce pays-continent (2 345 410 km²) il y a actuellement des priorités qui devaient être à l’ordre du jour. En effet, même si le pays tirera quelques bénéfices de cette décentralisation comme le rapprochement des administré plus près de leurs autorités, parler de cela en ce moment est un arbre qui cache la forêt. Elle laisse dans l’ombre les autres secteurs de la République, forts nombreux, qui sont eux aussi prioritaires.

La constitution actuelle de la RDC pose le principe d’une large décentralisation. Cependant, le débat suscité par l’interprétation de l’article 175, en ce qui concerne la retenue à la source par les provinces des 40 pour cent des recettes à caractère national relance la cacophonie toujours vive dans ce pays quant à la perception de la décentralisation, à sa portée exacte (théorique et pratique) et à son incidence sur le développement des entités locales.


Le découpage territorial que Joseph Kabila envisage de mettre en place en ce moment ci créera plus des déchirements que d'unité tant souhaité, ceci va envenimer la situation au niveau national malgré que cela ait été accepté par les congolais au Referendum du 18 Décembre 2005.

La Constitution en son article 2 avait prévu un découpage territorial (Ville de Kinshasa et 25 provinces dotées de la personnalité juridique) qui devait être effectif 36 mois après l'installation des institutions prévues par la Constitution. Mais suite à la mauvaise gestion du pays, aucune infrastructure viable capable d'accueillir les nouvelles entités n'a été créée sur presque l'ensemble du territoire national, c'est curieusement suspect de voir qu'a l'échéance de son deuxième mandat un empressement à mettre en pratique ce découpage qui porte des germes de division et qui est un alibi pour jouer les prolongations d'autant plus cette opération peut prendre plus de 2 ans si elle est faite dans des conditions favorables.

En effet, l’article 2 de la Constitution dispose que la République démocratique du Congo est composée de la ville de Kinshasa et de 25 provinces dotées de la personnalité juridique: «Bas-Uélé, Equateur, Haut-Lomami, Haut-Katanga, Haut-Uele, Ituri, Kasai, Kasaï Oriental, Kongo central, Kwango, Kwilu, Lomami, Lualaba, Kasaï Central, Mai-Ndombe, Maniema, Mongala, Nord-Kivu, Nord-Ubangi, Sankuru, Sud-Kivu, Sud-Ubangi, Tanganyika, Tshopo, Tshuapa.»


Au regard de cette disposition, la RDC actuel devrait donner naissance à quinze nouvelles provinces.

Il sera difficile à l’heure actuelle de parler d’un quelconque découpage  des provinces a causes de plusieurs facteurs qui ne permettent pas pareil opération;
-  Facteurs économico financiers (Financement de la Décentralisation) 
-  Facteurs socio politiques (Salaires des nouveaux fonctionnaires pléthoriques) 
-  Facteurs logistiques (Absence d’infrastructures)

 Ainsi donc par manque d'infrastructures pouvant accueillir ces entités provinciales nouvellement créées ( la ville, la commune, le secteur, et la chefferie) et compte tenu des sensibilités sociales et politiques, il est logique de ne peut tomber dans le piège de la division, car autant on peut découper, autant on peut regrouper les congolais. 

Si les congolais ont voté "OUI" au Referendum de 2005, c'est parce que la Constitution donnait des aspects fédéraux ce qui a captivé ceux-ci, car tout le monde pensait à la rétrocession de 40% qui devraient rester de droit à chaque province.

Nous pensons que c’est toujours dans la logique du glissement car faute de se maintenir au  pouvoir en modifiant la Constitution, l’actuel régime, cherche par des manœuvres dilatoires à se maintenir au pouvoir par la force au-delà du calendrier légal, ce qui va réveiller les vieux démons de la division endormis et susciter des tensions pouvant pousser le pays vers la balkanisation.
Les congolais sont assez murs et doivent ouvrir l’œil pour barrer la route à toutes velléités tendant à pérenniser un pouvoir impopulaire décadent incapable du bien-être de tous.  

FVM 





vendredi 9 janvier 2015

Dossier: L'échec du système va précipité sa chute:



Que peut-il faire encore en 2016 ?

Terreur et intimidation policiaire, Fraude électorale, Corruption, Gabegie, Assassinats, Empoisonnements et Enlèvements des citoyens, Détournements des fonds de l’Etat, Violations massives des Droits de l’Homme, Situation sociale précaire avec carence d'eau et électricité, Fonctionnaires impayés…

Dernier Jour de la campagne électorale de la Présidentielle de Novembre 2011, En premier plan Mr. Bisengemana et ses sbires  qui avaient  pris en otage le Candidat Etienne Tshisekedi wa Mulumba, et semé la terreur à l'aéroport international de N'djili le 26 Novembre 2011 


Le mensonge utilise « l'ascenseur », La vérité finie toujours par le rattrapper et atteindre sa destination même en retard en empruntant pas à pas « l'escalier »


Le peuple congolais en a marre du régime de Kabila et de son PPRD comme c’est fut le cas du MPR de triste mémoire vers les années 90. La loi du cycle continue, si bien que la question est de Savoir si Joseph Kabila y échappera?


Ce que le peuple congolais dans sa majeure partie craignait depuis plusieurs mois, est que Joseph Kabila, limité par la Constitution qui a déjà fixé le mandat présidentiel à deux échéances de 5 ans chacune, ne fausse les règles du jeu en touchant à la Constitution en son Article 220 qui lui interdit de se présenter pour la 3ème fois pour un "FAUX PENALTY", selon l'expression de son ancien allié, ainsi donc le compte à rebours a déjà commencé et les jours avenirs s'annoncent très riches en évènements de fin de cycle.... 

Tous les signaux sont au rouge dans l’entourage propre de Joseph Kabila et cela se confirme qu’il a opté pour la logique de l'affrontement et du glissement pour se maintenir au pouvoir par la force au-delà de l’échéance constitutionnelle, ce qui va sans doute précipiter sa chute comme cela a toujours été de coutume dans pareils cas.

 En s’entêtant de ne pas voir la réalité en face qui reste claire: le peuple congolais en a marre de lui en dépit de la dernière mise en garde du Président du Sénat Monsieur Léon Kengo wa Dondo sur une éventuelle modification de la Constitution de la RDC et plusieurs défections au sein même de sa propre famille politique dont celle de Pierre Lumbi Okongo du MSR parti majoritaire au sein de la MP, de Bernadette Tokwaulu, de Jean Claude Muyambo, et très récemment de Moise Katumbi Chapwe talonné par Gabriel Kyungu wa Kumuanza qui tous disent tout haut « NON » au 3ème Penalty, il y a certes, un pas qui est déjà franchi car mémé si la majorité silencieuse ne sait pas se prononcer à causer la terreur et la répression que ce régime a imposé à la population, tous du moins savent que Joseph Kabila n’est pas l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ! Voilà ce qui justifie tous ces reniements et ses défections dans son rang, preuve d'un malaise qui avait déjà pris place dans la famille politique de celui-ci et qu'on ne peut plus cacher.


Si nulle part dans ses discours dont le premier au Parlement et Senat réunis en Congrès, le second dans son Adresse à la Nation pour les festivités de Nouvel an 2015, voire même une troisième adresse lors de sa rencontre avec les notables et ressortissants Katangais, Kabila n'a fait allusion à son éventuelle départ en 2016, c'est justement pour faire durer le suspense en pensant tricher oubliant que la date butoir de sa tricherie électorale qui fait qu’il a dirigé la RDC par défi depuis le 28 Novembre 2011 est presque déjà arrivée a échéance.
Partisans de l'opposition dénonçant la fraude électorale en RDC (28 nov. 2011)

 Comme toute chose a toujours un début et une fin, Kabila appartient actuellement au passé et la fin du cycle électoral qui a laissé plus d'un congolais avec un goût amer dans la bouche, malgré les appels de l’opinion tant nationale qu’internationale qui souhaite son départ à travers le Secrétaire d’Etat américain Monsieur John Kerry lors de son passage en RDC et très récemment François Hollande au Sommet de la Francophonie à Dakar, la fin arrive à grands pas disons-nous même si le reste de son entourage se voile encore a figure pour ne pas voir venir cette fin!



Il est impératif que les congolais prennent conscience qu'il y a des acteurs qui sont complices de cette situations dont les uns tirent les ficelles dans l’ombre et les autres s’affichent au grand jour parmi lesquels les conseillers politiques de Kabila, rappelant les « conseillers spéciaux » de triste mémoire qu’a connu l’histoire de notre pays qui ont enfoncé le Marechal Mobutu alors que le peuple demandaient le changement et l’alternance au pouvoir à l’époque de la dictature de 32 ans qui ne diffère pas de la présente époque, qui ont voulu maintenir le statuo-quo, la suite tout le monde la connait!


Toutefois, Joseph Kabila n’ayant guère confiance en ses collaborateurs et Ministres et bien peu d’affinités personnelles avec qui que ce soit en dehors de sa famille biologique, alors ses actuels conseillers dont les très controversés Pasteur Mugalu, Lambert Mende, Evariste Boshab, Francis Kalombo, et tant d'autres courent le risque de connaitre le sort de Guillaume Samba Kaputo et Katumba Muanke, deux piliers de son régime, sacrifié pour des raisons « secrètes ». L’un avait la caboche bien remplie. L’autre était en quelque sorte le «trésorier» ou l’homme des «coups fumants» en matière financière, car ils sont en train de l'enfoncer en prônant la radicalisation oubliant que la tempête du changement quand elle souffle nul ne peut la maitriser ni l'arrêter.


Après deux mandats très controversés au bilans mitigés qualifiés par Moise Katumbi de « faux penalties » qu’est-ce que Joseph Kabila cherche encore à faire pour le Congo qu’il n’a pas pu faire pendant près de 14 ans de règne sachant qu’il dirige par défi la RDC depuis 2001 et qu’il a lamentablement échoué sur tous les plans ? 


Avec un bilan néfaste en matière de violation des droits de l’homme caractérisé par des exécutions sommaires, des enlèvements ainsi que des nombreuses arrestations arbitraires des acteurs politiques de l’opposition dont certains sont contraint à l’exil forcé pour sauver leur peau, d’autres par contre, subissant les affres du régime dans les geôles du pouvoir comme les députés Jacques Chalupa, Diomi Ndongala, leader de la Démocratie Chrétienne qui défendait la vérité des urnes et dont il a voulue muselés sans succès...


Joseph Kabila est actuellement dans la logique du pourrissement car avec la mise en résidence surveillée de Ewanga de l’UNC, l’arrestation arbitraire de l’ancien député national du PPRD et président de l’association socio-culturelle Lwanzo lwa Mikuba, Vano Kalembe Kiboko, à Kinshasa, après avoir été empêché la veille par la Direction générale des migrations (DGM) de voyager pour Paris avec sa femme et ses deux enfants,  pour avoir fait une déclaration à travers certains médias de Lubumbashi dans laquelle il s’opposait à la révision constitutionnelle.

Les menaces et intimidations dont font l’objet actuellement plusieurs personnes qui s’opposent à la révision constitutionnelle en RDC, étant devenu son mode opératoire en l’absence d’une politique de développement acceptable par tous, oubliant que les libertés d’expression et de mouvement étant  garanties par la constitution, qu’il était inacceptable de procéder à l’arrestation d’opérateurs politiques en raison de leurs points de vue.



Non seulement Kabila recours à la terreur en arrêtant ses Ex- proches collaborateurs,  ainsi que la mise scène de créer des « faux coups d’état » pour éliminer certains éléments congolais de l’armée ainsi que des nombreux assassinats politiques, dont parmi les plus odieux celui de son propre Conseiller et proche collaborateur Katumba Muanke sans oublier le plus flagrant celui de l’activiste de droit de l’homme Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana, l’assassinat des Officiers congolais de renom, le Général Mbuza Mabe, le Colonel Mamadou Ndala, pour ne citer que ceux là qui avaient réussi a bouté dehors l’ennemis venu du Rwanda …


Joseph Kabila à travers son adresse aux notables katangais ou on avait remarqué les absences de ses anciens « alliés » de taille, Moise Katumbi, Jean Claude Muyambo et Gabriel Kyungu, qui ont eu le courage de lui dire la vérité de quitter le pouvoir car un mandat de trop n’était plus possible, il a préfère craché sur la mémoire des familles des victimes du double assassinat dans les installations de l’Inspection générale de la Police Nationale en invitant le très controversé John Numbi qui était l’Inspecteur Général de la Police au moment des faits comme pour lancer un défi aux congolais et à la communauté internationale qui n’a pas oublié dans quelle circonstance un digne fils du pays Floribert Chebeya et son compagnons de « La Voix des sans Voix » ont été assassiné.

Fin de la Campagne électorale de novembre 2011 dans un bain de sang .

Sur le plan politique : la tricherie l’a amené au pouvoir, le débauchage de certaines têtes de l’opposition l’a aidé à se maintenir juste pour un temps au pouvoir et actuellement le glissement le pousse à aller au-delà de 2016 en minimisant « l’effet Burkina-Faso » qui a emporté le régime de Blaise Compaoré bien même avant qu’il ne finisse son mandat en se demandant que vont faire les congolais ? Vont-ils subir la contagion de ce vent qui souffle venu du Nord-ouest de l’Afrique provoquant des vagues de soulèvement Populaire  ou vont-ils laisser pourrir la situation?

Cette fois les dés sont jetés attendons voir le résultat car jusqu’alors, Joseph Kabila n’ayant jamais eu la faveur des sondages depuis 2006 et 2011 et convaincu de son impopularité car n’ayant aucun projet de société a présenter aux congolais qui se sont battus depuis l’époque de Mobutu avec la Conférence Nationale, avait brillé par changer les règles du jeu en touchant à la Constitution en 2006 pour esquiver le débat contradictoire, en 2011 pour réduire le nombre des tours de la Présidentiel de deux à un seul tour afin de se maintenir au pouvoir lui qui n’a aucune solution de rechange ni un programme d’actions à présenter aux congolais après ses fameux « Cinq Chantiers » ainsi que « La Révolution de la modernité » des slogans creux de triste mémoire qui n’ont fait que l’enfoncer, le plus impopulaire des présidents qu’ait connu la RDC n’a fait aucune déclaration sur son avenir politique d’après 2016. 

Il est clair que tout congolais qui se respecte craint que Joseph Kabila ne veuille modifier la Constitution qui l’interdit de se représenter pour un troisième mandat au nom de l’alternance crédible au sommet de l’état et du respect des valeurs démocratiques pour lesquelles le sang des congolais a coulé notamment le 16 Février 1992.

L'intimidation

La terreur du régime


Ainsi donc, après la chute de Blaise Compaoré, qui lui aussi voulait modifier la Constitution pour rester dans son fauteuil, le débat est devenu très vif à Kinshasa, poussant la majorité présidentielle à calmer le jeu. Aubin Minaku, le président de l’Assemblée nationale a déclaré, fin décembre au cours de la séance d’ouverture de la session extraordinaire du Parlement, qu’il n’était pas question de réviser la Constitution, « ni d’une quelconque manipulation de la loi électorale aux fins de révision constitutionnelle ou de prolongement de nos différents mandats respectifs ». 


Une chose reste vraie : si monsieur Joseph Kabila n’est pas revenu sur la question lors de son message du 31 décembre, mais a confirmé la tenue d’élections locales en 2015, ainsi que le lancement d’une vaste opération de recensement de la population, c’est pour des raisons machiavéliques pour son maintien au pouvoir illégitimement. 

Kabila choisi de rester au pouvoir en ralentissant le processus électoral: Il pourrait le faire en raison de problèmes financiers et logistiques crédibles entravant le processus électoral. L’organisation d’élections locales pourrait absorber la quasi-totalité du budget alloué aux élections, ce qui rendrait impossible l’organisation à temps des sondages pour les présidentielles. Ce scénario semble avoir été intégralement développé par le président de la commission électorale CENI, Apollinaire Malu Malu. 


Accélérer le processus de décentralisation est une autre stratégie possible, y compris le redécoupage des 11 provinces actuelles du Congo en 26, prévu dans la Constitution de 2005. Ce redécoupage redéfinira l’équilibre des pouvoirs entre groupes ethniques et intérêts économiques et sera une source de tensions, de compétition et potentiellement de violence en différents endroits. 

Pour Malu Malu et son équipe, les 26 provinces constituent l’épine dorsale de leur structure organisationnelle. Le CENI a 26 secrétariats de province. Il a récemment dressé la version préliminaire de la cartographie de la province du Bandundu, qui fait office de projet pilote : 200 agents ont travaillé pendant trois mois à la collecte de données géographiques, sociologiques et coutumières dans le but de matérialiser le découpage.
À cette vitesse, le pays sera entièrement couvert en 15 mois. Non seulement le processus administratif sera très long, mais il pourra aussi très potentiellement générer des conflits. 

Kabila pourrait aussi invoquer des raisons sécuritaires pour repousser les élections. En tant que chef de l’État, il pourrait aisément proclamer l’état d’urgence ou l’état de siège (article 85) afin de reporter temporairement le processus électoral. 

C’est sur ce dernier point que l’opposition craint un « glissement du calendrier » pour 2016 qui permettrait à Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir sans élection, faute d’avoir terminé à temps le recensement. La plupart des experts parlent de 2 à 3 ans pour mener à bien cette opération de comptage de la population qui n’avait pas été effectuée depuis 1984.

Par ailleurs, L’incertitude plane encore sur la tenue des élections locales à cause de l'insécurité dans certains coins reculés de la République ou l'armée n'arrive pas à faire régner la paix et à sécuriser les citoyens ainsi que leurs biens.

Compte tenu de son échec du point de vue sécuritaire ou il a il failli à sa mission de à ramener la paix et la stabilité tant souhaité à l’Est de la RDC ainsi que dans la région des Grands Lacs, comment va-t-il s'y prendre en 2016 car, l’armée a également été ébranlée par l’assassinat du colonel Mamadou Ndala, le héros de la victoire sur le M23, et la disparition du général Lucien Bahama après la victoire en trompe l’œil de l’armée congolaise, soutenue par la brigade de l’ONU, sur le M23 fin 2013, ceci n’a jamais permis de ramener l’entière sécurité à l’Est du pays. 

Avec une quarantaine de groupes armés qui pullulent encore dans la région. Des tueries à répétition dans la zone de Beni, attribuées aux rebelles ougandais des ADF-Nalu ont endeuillé le Nord-Kivu : plus de 300 morts en deux mois sans que Joseph Kabila ne disent un mot. Ni l’armée congolaise, ni les casques bleus de la Monusco ne sont parvenus à assurer la sécurité des civils pendant cette période. Concernant, les anciens rebelles du M23, les amnisties sont tombées au compte-goutte et les rapatriements en RDC restent encore peu nombreux. Kinshasa et les ex-rebelles semblent jouer au chat et à la souris avec les Déclarations de Nairobi, s’accusant mutuellement de faire traîner son application. Bilan : le M23 continue de rester une menace à l’Est et son intégration politique est toujours au point mort. Autre dossier sensible : les FDLR, ces rebelles hutus rwandais qui doivent rapidement désarmer et avec lesquelles le Rwanda refuse toujours tout dialogue politique.


Enfin, 2016 n'étant plus loin, les forces politiques du changement doivent se réunir cette fois ci autour d'un idéal: sauver la patrie qui est en danger.

Face à cette réalité et à ce danger d’explosion de la RDC, en cas de révision des articles sacrés de la Constitution et de la perversion du mode des scrutins, la MP est placée face à ses responsabilités républicaines. Ses cadres seront rendus, personnellement, historiquement, politiquement, voire pénalement, responsables devant la nation congolaise de l’échec du processus démocratique en cours et de ses conséquences en termes des victimes que cela occasionnera, car rien n’est encore à démontrer combien souffre le peuple congolais.

Le Congo notre pays, a besoin de gens qui ont l’esprit libre; qui ont le courage de dire en face ce qu’ils pensent et voient dans la société pour sa bonne marche, chercher à museler la presse ou a étouffer les leaders d'opinion ainsi que les acteurs politiques c'est tuer la démocratie.

La balle est dans le camp des congolais qui doivent s'armer de courage et se prendre en charge en identifiant tous les acteurs qui contribuent à leur malheur en soutenant un régime moribond qui sème la terreur et la désolation et qui vise la Révision Constitutionnelle pour chercher à se maintenir au pouvoir ou le glissement à travers un recensement qui devait se faire depuis le premier mandat de 2006, mais n’est rien d’autre qu’un prétexte pour justifier l’impossibilité de la tenue des élections présidentielles dans les délais, chose pour laquelle l’UDPS ainsi que les autres forces politiques du changement n’accepteront pas et risque de donner un mot d’ordre au peuple pour donner un carton rouge au 3ème « faux penalty »

A BON ENTENDEUR ! 

La Rédaction,

FVM