samedi 24 janvier 2015

L'UDPS convoque une grande marche le 26 Janvier 2015



ENFIN L'UDPS VA TONNER ET LA RUE AURA RAISON DE KABILA !


Au lendemain de la répression musclée des manifestations qui ont fait couler beaucoup de sang du peuple congolais pendant 4 jours et qui ont poussé le Senat à se rétracter, l’Udps condamne fermement les méthodes de répressions violentes du Gouvernement et Rassure le peuple Congolais du soutien inconditionnel de tous les combattants de l’organisation du peuple afin de sortir la RD Congo de ce qu’elle a nommé ‘‘le terrorisme d’Etat que le pouvoir en place érige en système de gouvernance’’. 


C'est donc fort de l'expérience de plus de 30 ans de lutte et enrichis par le printemps arabe, le Burkina Faso et les autres nations aspirant au vrai changement que le Secrétaire Général de l’UDPS, Monsieur Bruno Mavungu faisant échos de l’appel lancé depuis Bruxelles par le Président Elu Etienne Tshisekedi wa Mulumba a, après des réunions de concertation avec les Présidents Fédéraux et les Responsables des Parlements débout de Kinshasa, contrairement à certains cadres du Parti qui croient que l'époque des actions et manifestations publiques est révolue, que c'est maintenant plus qu'hier que l'UDPS doit amener le peuple congolais à se mettre débout comme un seul homme pour prendre en mains son destin, s'approprier le processus électoral et être à même de défendre sa victoire aux élections du 28.11.011! Car la dictature ne se laissera pas faire!

Au moment où le découragement semblait s'être emparé de plusieurs d'entre nous suite à la manière peu responsable dont le Porte-Parole du parti avait traité le groupe des « brebis galeux » au sein du Parlement de Joseph Kabila qui avaient refusé d’obtempérer au mot d’ordre du Président élu de ne pas siéger au sein de ce parlement qui œuvre contre les intérêts de notre peuple, en se disant non concerné par leurs revendications, l’UDPS en sa qualité de principale force de changement du pays, par la bouche autorisée, la Présidence du Parti sous la houlette de son Président, le Leader charismatique Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA, a décidé :

· A partir de ce lundi 26Janvier 2015, la poursuite des actions de rue par l'UDPS et ses Alliés de la vraie Opposition politique jusqu’au départ de Monsieur Kabila.

· L’organisation des " Grandes Marches " pacifique non seulement à Kinshasa mais aussi à l'intérieur qu'à l'extérieur du Pays, là où se trouvent les membres de l'UDPS et les compatriotes congolais acquis au vrai changement.

· l’organisation de grandes actions dans toutes les villes du pays pour sensibiliser l’opinion tant nationale et internationale de la volonté du peuple congolais d’en finir avec la dictature.

Toutes les Fédérations de l'UDPS tant de l'intérieur que de l'extérieur sont donc appelées à répondre à ce mot d'ordre du Parti en emboîtant les pas aux Fédérations de Kinshasa en organisant le même jour, lundi 26Janvier 2015 des marches pacifiques dans leurs juridictions respectives.

SEUL UN ETAT DE DROIT EST LA GARANTIE DU RESPECT DES LIBERTES PUBLIQUES ET INDIVIDUELLES. SEULE LA LUTTE LIBERE !


RDC: le Sénat reporte un vote crucial après 3 jours d'émeutes à Kinshasa



Kinshasa (AFP) - Après plusieurs jours d'émeutes meurtrières à Kinshasa, le Sénat congolais a reporté à vendredi le vote d'une loi électorale controversée, texte à l'origine de nouvelles violences jeudi dans la ville de Goma (est), alors que l'opposition cherche à maintenir la pression sur le président Joseph Kabila.
La journée de jeudi s'est déroulée dans le calme à Kinshasa mais l'opposition, divisée, a annoncé qu'elle se préparait pour de nouvelles manifestations dans tout le pays à partir de lundi.
Le Sénat devait consacrer jeudi après-midi sa séance plénière à l'examen et au vote du projet de loi électorale, mais celle-ci a été reportée à vendredi à partir de 09H00 (08H00 GMT), officiellement à cause d'un dépassement du temps imparti pour le travail en commission.
Le projet de révision de la loi électorale adopté samedi soir par les députés ouvre la possibilité d'un report de la présidentielle censée avoir lieu fin 2016, ce qui permettrait au président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se maintenir à la tête de l’État au-delà de la fin de son mandat, alors que la Constitution lui interdit de se représenter.
Dénoncé par un collectif d'opposants comme un "coup d’État constitutionnel", le projet de loi a été à l'origine de violences mortelles de lundi à mercredi dans la capitale. Kinshasa était plutôt calme jeudi.
A Goma, dans l'est du pays, manifestants et policiers se sont affrontés autour de barricades à coups de jets de pierres et de gaz lacrymogènes dans l'après-midi.
Le matin, les forces de l'ordre avaient ouvert le feu à plusieurs reprises sur quatre cortèges de manifestants hostiles au président Joseph Kabila, selon un journaliste de l'AFP. Trois personnes au moins ont été blessées.
Le maire de Goma a annoncé à la radio la fermeture de toutes les écoles, lycées et établissements supérieurs jusqu'à lundi.


- Reformulations -


Le passage le plus contesté du texte de loi électorale est celui impliquant que les prochaines législatives et présidentielle (devant avoir lieu en même temps) soient conditionnées par les résultats du recensement général de la population - le premier depuis 1984 - devant commencer cette année.
Selon plusieurs analystes, ce comptage des habitants, dans un pays grand comme cinq fois la France, pratiquement dépourvu d'infrastructures et encore déchiré par des conflits armés dans sa partie orientale, pourrait prendre jusqu'à trois ans.
Selon un diplomate à Kinshasa, la commission sénatoriale n'était pas encore parvenue à se mettre d'accord jeudi en fin d'après-midi sur le texte à présenter à la plénière.
Deux reformulations du passage contesté seraient en concurrence : l'une établissant sans ambiguïté que les prochaines élections ne seront nullement liées à l'achèvement du recensement, et une autre plus floue, qui ouvrirait la voie à diverses interprétations.


- 12 à 42 morts -


Kinshasa a connu une flambée de violence à partir de lundi, jour choisi par un collectif d'opposants pour "occuper massivement" le Parlement.
La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) a avancé jeudi le chiffre "42 morts à Kinshasa" en trois jours et accusé les forces de l'ordre d'être à l'origine des balles ayant tué toutes ces personnes.
Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a récusé ce bilan avec virulence.
"Nous avons 12 morts, dont un policier", a-t-il dit, "le policier a été tué par un inconnu" et tous les autres morts sont des "émeutiers" abattus par des vigiles privés.
Selon lui, plus de 300 personnes ont été arrêtées.
Les États-Unis ont appelé au calme. Condamnant le projet de loi controversé le cardinal archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo, a lancé un message, exhortant le pouvoir mais aussi tous les dirigeantspolitique à ne pas "tuer" leurs concitoyens.
Mais le collectif à l'origine de l'appel à manifester lundi a appelé les Congolais à descendre dans tout le pays le 26 janvier "à défaut du rejet" du projet de loi.
L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti de l'opposant historique Étienne Tshisekedi, a appelé pour sa part à "descendre pacifiquement" le même jour sur tout le territoire national pour chasser M. Kabila du pouvoir "et de n'arrêter le mouvement qu'après" sa chute.
La RDC est l'un des pays les moins développés au monde. Joseph Kabila est arrivé à la présidence à la mort de son père Laurent-Désiré Kabila. Il a été élu président en 2006, lors des premières élections libres depuis l'indépendance en 1960.
Il avait été réélu en novembre 2011 pour cinq ans à l'issue d'élections marquées par des irrégularités massives. La Constitution lui interdit de briguer un nouveau mandat.

AFP.

jeudi 22 janvier 2015

PAS DE DIALOGUE AVEC UN SANGUINAIRE


PAS DE DIALOGUE AVEC UN SANGUINAIRE AUX MAINS TACHEES DE SANG.



Au moment où les cameras du monde entier ont les regards tournés vers la RD Congo à cause des graves violations des droits des citoyens, c'est aussi le moment  Monsieur Joseph Kabila qui se croit tout permis, cherches à cracher sur la mémoire des notres. Comme la Communauté Internationale et l’opposition politique demandaient l’organisation d’un vrai dialogue selon l’accord cadre d’Addis Abeba, Monsieur n’avait pas de temps car il avait préféré esquiver l’opportunité offerte de réunir les congolais autour d’une table pour un vrai changement consensuel, en organisant une concertation qui n’a rien apporté comme solutions aux vrais problèmes du pays, mais qui a apporter plus des frustrations avec le fameux gouvernement de cohésion nationale.


De quel dialogue parle Kabila ?






Kabila veut narguer le peuple congolais qui l’avait voté et qui est aujourd’hui victimes des balles de la Garde Présidentielle qui a tiré à bout portant en plein capitale et sans sommation car, aujourd’hui qu’il a tué nos fils, nos filles, nos frères, nos sœurs, nos oncles, nos tantes, nos neveux, nos nièces, nos cousins, nos cousines, nos parents et nos grands-parents, nos petits-fils et nos arrière-petits-fils que nous ne rêverons plus jamais, et qu’il dit qu’il veut le dialogue, c’est vraiment cracher sur la mémoire des martyrs du 19 Janvier, du 20 et du 21 Janvier 2015.

Dialoguer avec qui ?


Il est grand temps qu’il arrête de se moquer du peuple congolais qui ne veut plus d’un Président aux mains souillées ! Qu’il comprenne que son temps et révolu et que le seul langage qu’il comprend c’est celui emprunter par le peuple congolais partout où il se trouve pour dire non à l’imposture et dire non au dialogue avec son oppresseur. Si il veut sauver les meubles il est grand temps de remettre le pouvoir à celui qui avait gagné les élections Présidentielles Etienne Tshisekedi wa Mulumba véritable vainqueur du scrutin du 28 novembre 2011 à qui il avait usurpé l’imperium, sans quoi le peuple est déjà mobilisé pour le aller avec lui jusqu’au bout en le chassant par la petite porte !
L’ensemble du peuple congolais s’était exprimé en sortant massivement pour dire « non » à Kabila, un certain 28 Novembre 2015 en votant pour Etienne TSHISEKEDI , comme pour le confirmer, ils sont sortis encore massivement ce 19 Janvier 2015 pour être massacrés par la milice de celui-ci, que va-t-on débattre ENCORE qui pourra remplacer nos martyrs ?
Pas de Dialogue  Kabila doit dégager immédiatement



Il n’y a plus de place pour un dialogue avec le sanguinaire Joseph Kabila, d'autant plus que les preuves de sa mauvaise foi sont encore là 

Réprimé les manifestant c'est les enlever leur droit le plus élémentaire, Ce qui est inacceptable pour le moment. Les commanditaires doivent être traduits à la CPI ! 





La voix du Peuple c'est la voix de Dieu.

Liens en rapport à cet article:

Le Parisien



mercredi 21 janvier 2015

LA PRESSION CONTINUE


LA PRESSION CONTINUE



Congolaises et congolais de la diaspora ,


L'heure est grave, car la patrie est en danger. Les notres sont exterminés en pleine journée cela avec la complicité de certains pays qui pillent le Congo et qui soutiennent ce régime d'occupation agonisant qui musele, arrete, tue, viole les congolais depuis plusieurs années afin de se maintenir au pouvoir par la force.

Suite aux réactions timides faites sciemment par les Media occidentaux sans condamnations des graves violations des droits humains, sur ce qui se passe en RDC ces derniers temps et depuis toujours, Il y a lieu de contourner leur silence, en portant plusieurs plaintes partout et sans cesse. Mais avant tout, il faut inventorier les violations et crimes dont nous sommes victimes, créer ensuite des associations en rapport à la défense de ces méfaits, et initier les actions judiciaires.

Elles peuvent certes être longues et voire couteuses, mais c'est cela la voie tracée par la culture "blanche", pour recouvrer ses droits. Et, c'est comme ça, qu'après une longue lutte contre Kadhafi sur le dossier de l'avion ayant explosé sur Lockerbie, ils sont arrivés, après plus de 25 ans, à obtenir gain de cause, et où chacun a eu une promesse d'être indemnisé à hauteur de $1 million américain.

Donc, pour tous les fléaux de la RDC, c'est cela la stratégie à adopter. Il faut marcher, crier, écrire tout le temps à l'O.N.U, aux parlementaires et aux députés des pays dont les multinationales et les personnes physiques sont en ligne de mire dans le pillage, la guerre, les viols et la bêtise en RDC

N.B.Seules les associations déclarées et reconnues dans des journaux officiels des pays d'accueil, ont le droit d'ester en justice, et d'obtenir ainsi gain de cause, pour toutes les plaintes que nous pourrions initier ça et là dans le monde.


Seule, la lutte libère !

La loi électorale votée dans le sang !!!

Les émeutes déclenchées par le projet de loi électorale controversé, qui lie la tenue des prochaines élections législatives et présidentielle à la réalisation d'un recensement général dont la crainte de voir pareille operation prendre plusieurs années, vont precipité la chutte de Kabila.


A une année avant la fin de l'écheance du mandat présidentiel, La RDC est plongé dans une cycle de violence rappellant les années 90 avec ses lots de manifestations violentes, pillages, arrestations et enlevement des opposants, ceci à cause d'in texte que la MP au pouvoir se forcerait a faire adopter....


En effet, le nouveau texte fait du recensement de la population, un préalable à l’organisation des prochains scrutins présidentiel et législatifs. Les opposants estiment que cette disposition vise en réalité à prolonger le bail du président Kabila à la tête de la RDC après son dernier mandat qui s’achève en 2016, alléguant que le recensement prendrait plusieurs années pour être effectué dans un pays de plus de 2 millions de kilomètres carrés.
avec un dipositif militaire impressionant le gouvernement de Joseph Kabila vient de lancer un defi au peuple en reprimant violemment les manifestants et tuant a bout portant des étudiants sur le campus de l'Université de Kinshasa, qui voulaient descendre au Palais du peuple.
l'opposition denonce la disproportion des moyens usés contre le manifestants qui étaient mains vides et condamne le "coup d'État constitutionnel" de Joseph Kabila.
Par ailleurs, de Bruxelles, où il se trouve en convalescence depuis le mois d'août, Étienne Tshisekedi, l'opposant historique de Kabila, a lancé un "appel solennel" au peuple pour contraindre le "régime finissant" de Joseph Kabila à "quitter le pouvoir". "Le régime d'imposture, en place à Kinshasa, ne cesse de multiplier les actes irresponsables de provocation, plongeant ainsi la nation dans une impasse totale qui risque d'installer un climat de chaos généralisé", a averti le président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), qui assure n'avoir "jamais cessé" de demander au peuple de se "mobiliser pour réclamer pacifiquement ce qui lui revient".
La censure dictatoriale avait réussi à isolé les habitants de Kinshasa avec le reste du monde du point de vue communicationelle, car hier le 20 Janvier deuxième journée des manifestations à Kinshasa , dès le début de la journée, les communications par SMS et Internet étaient coupées à la demande du gouvernement, selon un responsable d’un opérateur joint par notre rédaction, afin d'empecher le reste du monde de suivre ce qui se passait surplace avec preuve à l'appui, car il était difficile de poster les videos et les images photos...veritables pièces à comviction sur les graves crimes contre l'humanité commis contre les paisible citoyens qui manifestaient comme le la Constitution de la RDC en son Article 64. Selon plusieurs sources surplace, il est fait mention d'un bilan très lourds avec plusieurs morts fauchées par les balles réelles tirées par la Garde Présidentielle déguisée en policier à bout portant et sans sommation pour le besoin de sauver le regime aux abois.

La rédaction.

mardi 20 janvier 2015

20 Janvier 2015: JOURNEE DE TOUS LES DANGERS

Face à la détermination de la population d'en découdre avec Joseph Kabila et son gouvernement qui a semé la terreur en tuant les etudiants et  les  paisibles manifestants à KINSHASA hier,  la rue va encore gronder aujourd'hui.

Manifestation de l'opposition Réunie du 27 Septembre 2014


L'opposition congolaise ira jusqu'au bout, car aujourd'hui dès 7h00 du matin la population doit se rassembler au palais du peuple afin d'empecher le Senat qui a pu faire l'examen de la loi electorale hier au palais du peuple alors que la milice de Kabila tirait dehors à bout portant sur les manifestants, qui ont la garantie de le faire selon l'Article 64 de la Constitution de la RDC.



A cause du sang des martyrs versé hier, les congolais ne peuvent plus laisser l’ennemi rester un seul jour sur ses terres , d'ou un appel à manifester jusqu'à obternir la fuite de Joseph Kabila est encore lancé à nos vaillants combattants qui ne sont pas pret a accepter toute forme d' oppression et qui sont prets a se défendre afin de liberer notre pays de l'occupation en faisant échec à toutes les armées d'occupation qui sement la mort et la désolation en versant le sang des congolais et qui cherche à reduire notre peuple en esclave.
Victime des balles de la Manifestation du 19 Janvier 2015

La journée du mardi 20 Janvier 2015 est décrétée journée ville morte.et marche vers le palais du peuple à 7h00 pour empêcher les senateurs de siéger afin d'adopter a leur tour la loi électorale. 

Avec le vote du projet de révision de loi électorale, l’Assemblée nationale s’étant prononcée favorablement sur le projet de révision de la loi électorale, la voie du glissement du cycle électoral est plus que jamais ouverte. Pas de doute que le Sénat, qui a examiné ce lundi le texte en deuxième lecture, irait dans le même sens. Mais, dans les conditions prévues dans la loi électorale révisée, l’organisation des élections à la date butoir paraît hypothétique. Comment dès lors sauver l’unité nationale et éviter que le pays ne bascule dans un cycle de violence, avec à la clé un embrasement redouté ? Le dialogue s’impose comme un passage obligé en vue d’une gestion apaisée de la période du glissement.


Les familles sont invitées à garder leurs enfants à la maison, et l'opposition qui appelle encore la population à manifester ce matin, a fait d'ailleurs une forte mobilisation la veille sur toute l'etendue de la ville de Kinshasa et dans la ville de Goma à l'Est du pays ou toutes les activités étaient paralysées et ou l'on signale plusieurs cas d'arrestations et des enlevements des manifestants dont certains cadres de l'UDPS ainsi que la mort d'une quinzaine des congolais tombés sous les balles reels tirer sans sommation à bout portant par la soldatesque de Kabila qui devra répondre certainement un jour devant la CPI qui a déployé ses observateurs sur terrain.

Les autres villes du pays sont aussi invitées a emboiter le pas à Kinshasa, c'est ainsi que Lubumbashi, Mbuji-Mayi, Kananga, Mbandaka, Kisangani, Goma, Bukavu, Matadi, Bandundu Ville, Kindu vont aussi entrer dans la danse pour reclamer le depart de Kabila qui cherche a se maintenir au pouvoir par glissement au dela de 2016.

FVM


lundi 19 janvier 2015

LA VILLE DE KINSHASA PARALYSEE !

SUITE AU MOT D'ORDRE DE L'OPPOSITION, KINSHASA EST PARALYEES
Vive tension à Kinshasa dans le quartier Yolo.

La population kinoise s'étant réveillée ce lundi 19 Janvier 2015 dans un climat du calme qui précède la tempête a vu sa ville se paralyser et ne sachant comment sortir car les écoles et shops sont restés fermés, absence de transport, et terreur des bruits des véhicules militaires.


Vers 9h30 et 10h00 la situation a commencé à se chauffer partout, Unikin avec les étudiants, qui ont été empêchés par une barrière des forces de l'ordre alors qu'ils voulaient se rendre au palais du peuple pour répondre au mot d'ordre de l'opposition qui a appelle le peuple dans la rue pour faire échec au plan de glissement de Joseph Kabila. La ville est barricadée partout par une forte présence militaire qui est visible même de loin.
La population ne s'est pas laissée intimidée apprends-t-on, car du cote de Yolo, de Matete il y a eu deux morts tué par la police qui a tiré à bout portant sans sommation et cela a envenimé davantage la situation.


« La situation se chauffe de plus en plus. Je viens d'apprendre, de sources concordantes, qu’au Rond-point Ngaba et couloir Madiakoko, les jeunes gens ont brulé des pneus. La police s’est lancé à la poursuite de la population en lançant des grenades lacrymogènes. »
Une certaine tension se remarque aussi du côté de Lemba suite à la descente des étudiants de l’Université de Kinshasa.
Le dimanche 18 en soirée, le gouverneur de la ville avait diffusé sur la RTNC, la Radiotélévision nationale, un communiqué selon lequel la journée du lundi n’était pas chômée, mais ouvrable.
L’opposition avait programmé une marche vers le palais du peuple, c’est une journée ville morte qu’elle obtient.

En effet, reste à savoir si le Senat va siéger pour examiner à son tour le texte controversée adopté la veille  peu après 23h30 (22h30 GMT) par 337 députés ayant voté pour le texte, 8 contre, et 24 se sont abstenus. La plus grande partie des députés d'opposition n'ont pas pris part au vote. Ils avaient annoncé leur intention de boycotter les travaux et dénoncé un "coup d'état constitutionnel" destiné à permettre au président Joseph Kabila, à la tête du pays depuis 2001, de rester plus longtemps au pouvoir.Le projet adopté par les députés lie la tenue des prochaines élections législatives et présidentielle aux résultats du recensement général devant commencer cette année.


Le Sénat devait examiner ce texte à compter de lundi en vue de son adoption avant la fin de la session parlementaire extraordinaire, le 26 janvier.

Attendons voir la fin de la journée pour avoir un vrai bilan complet des évènements. 

FVM


dimanche 18 janvier 2015

Le compte à rebours de l'après Kabila à l'Ordre du jour ...


Policier Congolais apellé à ne pas tirer sur ses compatriotes

Après l’adoption à la sauvette du Projet de loi Electorale à l’Assemblée Nationale, 
L’ opposition en RDC appelle les Congolais à manifester dans les rues du pays. 

L'Assemblée nationale de la RDC a adopté samedi soir un projet de loi électorale susceptible d'entraîner le report de la prochaine présidentielle censée avoir lieu en 2016. La plus grande partie des députés d'opposition n'ont pas pris part au vote. Ils avaient annoncé leur intention de boycotter les travaux et dénoncé un "coup d'état constitutionnel" destiné à permettre au président Joseph Kabila, à la tête du pays depuis 2001, de rester plus longtemps au pouvoir. Accusant le pouvoir de "souiller la mémoire de Patrice Lumumba Héros national", les opposants ont publié une déclaration estimant que l'adoption "à la sauvette" de la loi par les députés était "un acte de haute trahison" et le signe de sa "détermination à instaurer une présidence à vie" au Congo.

Consciente de la gravité de la situation et décidée de récupérer l’impérium, dans le but de baliser la voie pour la poursuite du processus politique en RDC, l’opposition saisit la communauté Internationale, afin qu’elle organise, sans délai, le dialogue politique conformément à la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies et exige la libération immédiate et sans condition de Monsieur Eugène Diomi Ndongala dont la détention à la Prison centrale de Makala est arbitraire.

Pour empêcher le pouvoir en place de se maintenir en violation de l’article 73 de la Constitution, l’opposition exige de M. Joseph Kabila le retrait, sans délai de la loi adoptée à l’Assemblée Nationale et annonce que, demain le 19 janvier 2015 qui est dernier jour de l’ultimatum lance à M. Joseph Kabila pour se conformer aux prescrits de la Constitution et renoncer à son coup d’Etat constitutionnel, sans cela la population congolaise est appelée à manifester partout sur l’étendue du pays en commençant par Kinshasa pour exiger le départ de Monsieur Joseph Kabila.
La Démocratie en danger en RDC


L’opposition accuse par ailleurs les acteurs proches du président Kabila d’avoir levé l’option de poursuivre leur « funeste objectif d’instaurer la présidence à vie en République Démocratique du Congo (RDC) par les moyens détournés d’une loi électorale tronquée, dont la procédure d’adoption en cours à l’Assemblée nationale est un chef d’œuvre de violation manifeste de la Constitution ».
Enfin, elle demande à tous les partenaires de la RDC de « soutenir le peuple congolais dans sa quête de consolider la démocratie, la stabilité et la sécurité dans le pays ainsi que dans toute la région.



Que va faire Joseph Kabila face à la ferme résolution de l’opposition congolaise et la communauté internationale de ne plus le voir même en photo au sommet de l’Etat congolais après le 19 décembre 2016 ? Va-t-il suivre les «super faucons» de son entourage en engageant une épreuve de force aux conséquences imprévisibles? Une chose paraît sûre : demain sera riche en rebondissement...

FVM