dimanche 18 janvier 2015

Le compte à rebours de l'après Kabila à l'Ordre du jour ...


Policier Congolais apellé à ne pas tirer sur ses compatriotes

Après l’adoption à la sauvette du Projet de loi Electorale à l’Assemblée Nationale, 
L’ opposition en RDC appelle les Congolais à manifester dans les rues du pays. 

L'Assemblée nationale de la RDC a adopté samedi soir un projet de loi électorale susceptible d'entraîner le report de la prochaine présidentielle censée avoir lieu en 2016. La plus grande partie des députés d'opposition n'ont pas pris part au vote. Ils avaient annoncé leur intention de boycotter les travaux et dénoncé un "coup d'état constitutionnel" destiné à permettre au président Joseph Kabila, à la tête du pays depuis 2001, de rester plus longtemps au pouvoir. Accusant le pouvoir de "souiller la mémoire de Patrice Lumumba Héros national", les opposants ont publié une déclaration estimant que l'adoption "à la sauvette" de la loi par les députés était "un acte de haute trahison" et le signe de sa "détermination à instaurer une présidence à vie" au Congo.

Consciente de la gravité de la situation et décidée de récupérer l’impérium, dans le but de baliser la voie pour la poursuite du processus politique en RDC, l’opposition saisit la communauté Internationale, afin qu’elle organise, sans délai, le dialogue politique conformément à la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies et exige la libération immédiate et sans condition de Monsieur Eugène Diomi Ndongala dont la détention à la Prison centrale de Makala est arbitraire.

Pour empêcher le pouvoir en place de se maintenir en violation de l’article 73 de la Constitution, l’opposition exige de M. Joseph Kabila le retrait, sans délai de la loi adoptée à l’Assemblée Nationale et annonce que, demain le 19 janvier 2015 qui est dernier jour de l’ultimatum lance à M. Joseph Kabila pour se conformer aux prescrits de la Constitution et renoncer à son coup d’Etat constitutionnel, sans cela la population congolaise est appelée à manifester partout sur l’étendue du pays en commençant par Kinshasa pour exiger le départ de Monsieur Joseph Kabila.
La Démocratie en danger en RDC


L’opposition accuse par ailleurs les acteurs proches du président Kabila d’avoir levé l’option de poursuivre leur « funeste objectif d’instaurer la présidence à vie en République Démocratique du Congo (RDC) par les moyens détournés d’une loi électorale tronquée, dont la procédure d’adoption en cours à l’Assemblée nationale est un chef d’œuvre de violation manifeste de la Constitution ».
Enfin, elle demande à tous les partenaires de la RDC de « soutenir le peuple congolais dans sa quête de consolider la démocratie, la stabilité et la sécurité dans le pays ainsi que dans toute la région.



Que va faire Joseph Kabila face à la ferme résolution de l’opposition congolaise et la communauté internationale de ne plus le voir même en photo au sommet de l’Etat congolais après le 19 décembre 2016 ? Va-t-il suivre les «super faucons» de son entourage en engageant une épreuve de force aux conséquences imprévisibles? Une chose paraît sûre : demain sera riche en rebondissement...

FVM

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