jeudi 15 janvier 2015

Enquete: A QUI PROFITE LE CHAOS PROGRAMME PAR JOSEPH KABILA ?

La balkanisation de la RDC au cœur du pouvoir Kabila, la véritable raison de l’intransigeance de celui-ci face aux revendications de l’opposition.




 La cacophonie semble s'installer au sein de la MP ou la fissure qui était à peine visible dont la breche est actuellement difficile à colmater car « les fils du pays » qui ont pris conscience de ne pas trahir leur pays ne veulent plus continuer à soutenir l'imposture en accompagnant ce pouvoir d'occupation dans sa tâche macabre de massacrer le peuple congolais déjà meurtri par plus de 30 ans de la précédente dictature dont l’espoir s'envole avec cette nouvelle dictature qui s'installe depuis plus d’une décennie avec l’arrivée au pouvoir de Joseph Kabila par Coup d’Etat en 2001 et qui ne dit pas son nom.

Si Pour la plupart des députés de la MP qui ne veulent plus voir Joseph Kabila poursuivre la gestion calamiteuse de la RDC, il est impératif que Kabila parte maintenant, car son amateurisme scandaleux, son non respect des textes et son extrême légèreté dans la gestion de la crise politique, institutionnelle et sécuritaire ne laissent aucune marge de manœuvre au pays pour etre reconstruit, il constitue un vrai blocage pour la mise en application des résolutions politiques et diplomatiques en mesure de prévenir des menaces de balkanisation qui le guettent. 

Une autre frange des députés corrompus adeptes du statu quo, ont touchés chacun l’argent provenant des finances publiques du pays soit une rondelette somme de « 50.000 $ » afin de voter la modification de la loi électorale permettant à Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà du mandat de 2016 à n’importe quel prix !

Sa position intransigeante de ne pas vouloir dialoguer ni laisser le pouvoir pacifiquement à l’issue de son mandat actuel, bloque tout et crée un climat malsain qui pourra voir se profiler à l’horizon plusieurs scénarii :

1. les partenaires et investisseurs internationaux réticents et ne pourront pas venir investir en RDC hormis les quelques multinationaux qui soutiennent Kabila dans le pillage de la RD Congo, le reste ne peuvent pas prendre le risque de perdre leurs capitaux et leurs biens dans un territoire ou la justice et le droit ne sont pas respectés.


2. Enrôlement d'étrangers et justifier leurs interventions militaires sous forme de rebellion comme fut le cas de M23, une rébellion composée des tutsis financée par Kabila pour leur assurer un territoire réel selon le fameux accord de Lemera qui aura des populations vivantes sous «SON AUTORITÉ», et surtout qui permettra d’imposer par le truchement ces forces étrangères occupant le territoire congolais, la tenue d’un referendum sur l’autodétermination (laquelle sera sans doute truquée ou n’aura jamais lieu parce que le M23, honni par les populations locales ne peut pas gagner démocratiquement des élections) ; en ce cas, l’enlisement conviendrait mieux au Rwanda qui soutient le M23 et qui a toujours soutenus plusieurs précédentes rebellions à l’Est de la RDC pour faire gérer cette partie de notre territoire par ses suppôts et à son compte. Ceci pour consolider ses positions acquises ces derniéres années de premier producteur mondial du Coltan qu'ils pillent en RDCcar le sol Rwandais ne regorge pas de ce minerai en son sein.

Ceci nous amène à nous poser un certain nombre de questions :
1. Où la Majorité voudrait-elle en venir en changeant la loi électorale?
2. Pourquoi Monsieur Joseph Kabila n’aime pas écouter l’autre son de cloche et semble ne pas s’intéresser aux souffrances des congolais ?
3. Joseph Kabila pourrait-il terminer son mandat actuel ou sera-t-il contraint à l’exil comme Blaise Compaoré ?
4. Pourquoi la Communauté international ne semble pas être intéressée par ce qui se passe en RDC en laissant la situation pourrir, serait-elle corrompue ou a-t-elle peur de Joseph Kabila ou encore elle connait le plan qui se préparerait et fait semblant comme à l’arrivée de l’AFDL de triste mémoire?

Ce sont des questions que la classe politique congolaise n’aborde jamais en particulier le Parlement congolais qui accompagne l’occupation, car au lieu de faire pression sur les Nations unies pour obtenir la mise sur pied d’une force des Nations-Unies capable de ramener la paix à l’Est et sur l’ensemble du territoire national, cette Assemblée Nationale passe son temps à créer des lois et à les réviser à chaque échéance électorale pour les tailler sur mesure afin de maintenir Joseph Kabila aussi longtemps possible au pouvoir en RDC. Tout se passe comme si on veut affaiblir l’opposition congolaise, voire la démembrer. Il s’agit en fait d’une occupation néocoloniale de la RDC qui ne dit pas son nom. Sinon, comment expliquer LA REPRESSION BRUTALE DES MANIFESTANTS DE L’OPPOSITION et dont la Communauté Internationale n’a pas condamné ? Autrement cette indifférence de la Communauté internationale et d’autres pays pour le dialogue que demande l’UDPS ainsi que plusieurs partis de l’opposition ainsi que la Société Civile RD Congolaise est suspecte …

Certes, il faut voir dans l’attitude de Joseph Kabila une manœuvre subtile dont l’objectif stratégique est triple:

– Trouver un moyen machiavélique à se maintenir au pouvoir au-delà de l’échéance légale de décembre 2016 et oblige l’opposition à dialoguer avec lui ;

– la seconde manœuvre consiste à faire avaliser le recensement et le découpage territorial de la RDC pour permettre de donner la carte d’identité congolaise à des étrangers ainsi que donner un territoire à ses frères Rwandais « banayamulenge » honni par les populations locales à l’Est de la RDC ou une nouvelle province pourra les accueillir à l’issue de son plan de découpage truqué déjà d’avance ;

– affaiblir les Kasaiens et les Katangais en appliquant la politique de « diviser pour mieux régner » et morcelant leurs provinces respectives afin de les opposer les uns aux autres, car ce sont ces tribus qui ont toujours eu le leadership de la politique du changement en RDC.

C’est dans ce contexte que la classe politique congolaise devrait prendre conscience et chercher à barrer la route à toutes ces machinations car cela va conduire à l’enlisement et la balkanisation de la RDC qui est une des missions qu’aurait Joseph Kabila a la tête du Congo.





La République démocratique du Congo où il y’a eu plus de 6 millions de morts et des millions de réfugiés et où la guerre civile se poursuit accompagné du pillage des richesses de ce pays depuis l’entrée de l’AFDL et la mise de notre territoire sous le contrôle des Nations Unies avec le plus grand déploiement de la force des nations Unies dans le Monde, l’occupation de la RDC par les troupes de la MONUSCO aura coûté selon l’économiste américain et prix Nobel de la paix Joseph Stieglitz plus de 15 milliards de dollars US.

Cette somme astronomique aurait pu servir à construire plusieurs millions d’habitations décentes au Congo, ou sur le continent africain, à recruter 15 millions d’enseignants et à permettre un meilleur accès aux soins de santé pour 530 millions d’enfants dans le monde pendant au moins une année ! Elle devrait également assurer des bourses universitaires pour 43 millions d’étudiants de pays au revenu faible et résoudre les problèmes de sécurité sociale aux Etats-Unis même pendant 50 années.

Cette occupation n’a pas amélioré la situation sociale et économique du pays où la mortalité infantile a augmenté de 80% depuis 1996, lorsque pour la première fois, les forces de l’AFDL Nations-Unies ont décrété la guerre contre le Régime du dictateur feu Marechal Mobutu Sese Seko de triste mémoire ainsi que après l’invasion de l’Est de la RDC a plusieurs reprises par les rwandais à la tête de plusieurs mouvements armés qui ont endeuillée et pillée les ressources naturelles de la RDC.

Plusieurs enfants en âge de fréquenter l’école primaire furent enrôler de force et plusieurs femmes et fillettes violées créant ainsi une psychose généralisée afin de contraindre ceux-ci à abandonner leurs milieux et territoires naturelles (champs, mines…) devenus la chasse gardée des nouveaux occupants et se réfugier dans des camps à l’extérieur du pays comme au Rwanda, au Burundi et en Ouganda OU UNE MORT LENTE POUR LEUR EXTERMINATION PROGRESSIVE LES ATTENDAIENT. Les ONG locaux opérant à l’Est de la RDC ont estimé que 80% de ces refugiées sont des femmes et des enfants dont la majorité a moins de 12 ans étaient violées.


Les ONG locaux opérant à l’Est de la RDC ont estimé que 80% de ces refugiées sont des femmes et des enfants dont la majorité a moins de 12 ans étaient violées.

Il faut souligner que, outre le désastre humain et social que cette invasion a occasionné en RDC, elle a également consacré l’anéantissement de pans entiers de l’histoire de l’humanité. On se souvient des Parcs Nationaux (Parc de Virunga ou les spécimens des espèces rares d’animaux sauvages ont étaient pillés pour être ramener au Rwanda, exemples historiques des Gorilles de Montagne, Rhinocéros…

La liste des souvenirs tragiques de cette époque est longue et connu de tous, ceci est l’héritage du Kabilisme qui amena dans son sac les rwandais qui convoitaient les richesses de la RDC avec leur plan masqué de balkanisation, réussir à infiltrer les services de l’état congolais pour parachuter un des leurs à la tête du pays, Joseph Kabila pour parachever leur plan contre l’existence de la RDC dans sa forme actuelle.

Que deviendra notre pays avec cette occupation dans les années à venir ?

Si Kabila n’est pas chassé du pouvoir, la RDC dans sa configuration actuelle risque de disparaitre. D’où il est impérieux de penser au départ de Monsieur Kabila le plus tot possible soit que les congolais le chasseront du pouvoir avant qu’il ne soit trop tard, car en 2006 il avait changé la Constitution, en 2011 mêmement et actuellement il le fait pour rester au pouvoir le plus longtemps possible surtout étant encore jeune. « Mieux vaut partir cinq ans trop tôt que cinq minutes trop tard », disait le Général deGaule. Et face au sentiment de sauve qui peut, qui se vit actuellement dans le régime d’occupation, au Congo Kinshasa, Joseph Kabila peut méditer ce précepte plein de bon sens et de vérité. Ce n’est pas nouveau : sous nos cieux actuels, l’accession au pouvoir, comme la manière de le quitter, sont, le plus souvent, régies dans l’arbitraire, des rapports de force et de l’argent.

A terme, la solution politique qui s’impose à notre pays pour la résolution de la crise qu’il traverse peut se résumer en trois propositions concrètes :

1. La Classe politique congolaise dans son ensemble doit souverainement engager une double action diplomatique et politique, dès maintenant, pour éviter une occupation prolongée de notre pays et sa mise sous tutelle des Nations unies et de certaines puissances coloniales.

2. A cet effet, il faut sceller une alliance stratégique entre divers acteurs politiques de l’opposition afin de barrer la route toute velléité de rester au pouvoir par la force de Kabila

3. Engager un vrai dialogue avec sous la Communauté internationale ainsi que ses représentants à qui on doit demander de laisser le Congo décider souverainement de son devenir sans soutenir la dictature comme ils l’ont fait en 2011 lors des élections Présidentielles dont la victoire revient à Etienne Tshisekedi wa Mulumba, véritable vainqueur de ces scrutins qui aujourd’hui réclame un dialogue franc pouvant jeter les bases d’une paix durable et la concorde nationale pour l’avenir du pays.


FVM


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