A QUI PROFITE LE CHAOS PROGRAMME PAR JOSEPH KABILA ?
La balkanisation de la RDC au cœur du pouvoir Kabila:
La cacophonie
semble s'installer au sein de la MP ou la fissure qui était a peine visible,
est actuellement difficile à colmater car « les fils du pays » qui
ont pris conscience de ne pas trahir les frères de sang ne veulent plus
continuer à soutenir l'imposture en accompagnant ce pouvoir d'occupation dans
sa tâche macabre de massacrer le peuple congolais déjà meurtri par plus de 30
ans de la précédente dictature dont l’espoir s'envole avec cette nouvelle
dictature qui s'installe depuis plus d’une décennie avec l’arrivee au pouvoir
de Joseph Kabila par Coup d’etat en 2001 et qui ne dit pas son nom.
Si Pour la plupart des députés de la MP qui ne
veulent plus voir Joseph Kabila poursuivre la gestion calamiteuse de la RDC, il
est impératif que Kabila parte maintenant, car son amateurisme scandaleux et
son extrême légèreté dans la gestion de la crise politique, institutionnelle et
sécuritaire ne laissent aucune marge de manœuvre au pays, pour construire une
approche politique et diplomatique en mesure de le prévenir des menaces de
balkanisation qui le guettent. Une autre frange des députés corrompus adeptes
du statu quo, ont touchés chacun l’argent provenant des finances publiques du
pays soit une rondelette somme de « 50.000 $ » afin de voter la
modification de la loi électorale permettant à Joseph Kabila de se maintenir au
pouvoir au-delà du mandat de 2016 à n’importe quel prix !
Sa position intransigeante de ne pas vouloir
dialoguer ni laisser le pouvoir pacifiquement à l’issue de son mandat actuel,
bloque tout et créer un climat malsain qui pourra voir se profiler à
l’horizon plusieurs scénarii :
1.
les
partenaires et investisseurs internationaux sont réticents et ne peuvent pas
venir investir en RDC si pas les quelques multinationaux qui le soutiennent et
qui continuent à piller le Congo, le reste ne peuvent pas prendre le risque de
perdre leurs capitaux et leurs biens dans un territoire ou la justice et le
droit ne sont pas respectés.
2.
Enrôler
des étrangers et justifier l’intervention militaire d’une rébellion financée
par lui pour assurer au M23 composée des tutsi rwandais, un territoire réel et
des populations vivantes sous «SON AUTORITÉ», et surtout qui permettra d’imposer par le
truchement des forces étrangères (M23) occupant le territoire, la tenue d’un
referendum sur l’autodétermination (laquelle sera sans doute truquée ou n’aura
jamais lieu parce que le M23, honni par les populations locales ne peut pas
gagner démocratiquement des élections) ; en ce cas, l’enlisement conviendrait
mieux au Rwanda qui soutient le M23 et
qui a toujours soutenus plusieurs précédentes
rebellions à l’Est de la RDC pour faire gérer cette partie de notre
territoire par ses suppôts et à son compte.
Ceci nous amène à nous poser un certain nombre
de questions :
1. Où la
Majorité voudrait-elle en venir en changeant la loi électorale?
2. Pourquoi
Monsieur Joseph Kabila n’aime pas écouter l’autre son de cloche et semble ne
pas s’intéresser aux souffrances des congolais ?
3. Joseph
Kabila pourrait-il terminer son mandat actuel ou sera-t-il contraint à l’exil
comme Blaise Compaoré ?
4. Pourquoi
la Communauté international ne semble pas être intéressée par ce qui se passe
en RDC en laissant la situation pourrir, serait-elle corrompue ou a-t-elle peur
de Joseph Kabila ou encore elle connait le plan qui se préparerait et
fait semblant comme à l’arrivée de l’AFDL de triste mémoire?
Ce sont des questions que la classe politique
congolaise n’aborde jamais en particulier le Parlement congolais qui accompagne
l’occupation, car au lieu de faire pression sur les Nations unies pour obtenir
la mise sur pied d’une force des Nations-Unies capable de ramener la paix à
l’Est et sur l’ensemble du territoire national, cette Assemblée Nationale passe
son temps à créer des lois et à les réviser à chaque échéance électorale pour
les tailler sur mesure afin de maintenir Joseph Kabila aussi longtemps possible
au pouvoir en RDC. Tout se passe comme si on veut affaiblir l’opposition
congolaise, voire la démembrer. Il s’agit en fait d’une occupation néocoloniale
de la RDC qui ne dit pas son nom. Sinon, comment expliquer LA REPRESSION
BRUTALE DES MANIFESTANTS DE L’OPPOSITION dans un pays dit "democratique" et dont l'actuelle Constitution garantie le droit de manifester sur la place publique et dont la Communauté Internationale étant au courant n’a pas pu condamné ? Autrement cette indifférence de la Communauté
internationale aux revendications du peuple congolais ainsi que pour le dialogue que demande l’UDPS ainsi que
plusieurs partis de l’opposition et la Société Civile RD Congolaise est
suspecte …
Certes, il faut voir dans l’attitude de Joseph
Kabila une manœuvre subtile dont l’objectif stratégique est triple:
- – Trouver un moyen machiavélique à se maintenir au pouvoir au-delà de l’échéance légale de décembre 2016 et oblige l’opposition à dialoguer avec lui ;
- – la seconde manœuvre consiste à faire avaliser le recensement et le découpage territorial de la RDC pour permettre de donner la carte d’identité congolaise à des étrangers ainsi que donner un territoire à ses frères Rwandais « banayamulenge » honni par les populations locales à l’Est de la RDC ou une nouvelle province pourra les accueillir à l’issue de son plan de découpage truqué déjà d’avance ;
- – La dernière trouvaille est d'affaiblir les Kasaiens et les Katangais en appliquant la politique de « diviser pour mieux régner » et morcelant leurs provinces respectives afin de les opposer les uns aux autres, car ce sont ces tribus qui ont toujours eu le leadership de la politique du changement en RDC.
C’est
dans ce contexte que la classe politique congolaise devrait prendre conscience
et chercher à barrer la route à toutes ces machinations car cela va conduire à
l’enlisement et la balkanisation de la RDC qui est une des missions qu’aurait
Joseph Kabila a la tête du Congo.
La République démocratique du Congo où il y’a
eu plus de 6 millions de morts et des millions de réfugiés et où la guerre
civile se poursuit accompagné du pillage des richesses de ce pays depuis
l’entree de l’AFDL et la mise de notre territoire sous le contrôle des Nations
Unies avec le plus grand deploiement de la force des nations Unies dans le
Monde, l’occupation de la RDC par les troupes de la MONUSCO aura coûté selon
l’économiste américain et prix Nobel de la paix Joseph Stieglitz plus de 15 milliards
de dollars US.
Cette somme astronomique aurait pu servir à
construire plusieurs millions d’habitations décentes au Congo, ou sur le
continent africain, à recruter 15 millions d’enseignants et à permettre un
meilleur accès aux soins de santé pour 530 millions d’enfants dans le monde
pendant au moins une année ! Elle devrait également assurer des bourses
universitaires pour 43 millions d’étudiants de pays au revenu faible et
résoudre les problèmes de sécurité sociale aux Etats-Unis même pendant 50
années.
Cette occupation n’a pas amélioré la situation
sociale et économique du pays où la mortalité infantile a augmenté de 80%
depuis 1996, lorsque pour la première fois, les forces de l’AFDL Nations-Unies
ont décrété la guerre contre le Régime du dictateur feu Marechal Mobutu Sese
Seko de triste mémoire ainsi que après l’invasion de l’Est de la RDC a
plusieurs reprises par les rwandais à la tête de plusieurs mouvements armés qui
ont endeuillée et pillée les ressources naturelles de la RDC.
Plusieurs enfants en âge de fréquenter l’école
primaire furent enrôler de force et plusieurs femmes et fillettes violées
créant ainsi une psychose généralisée afin de contraindre ceux-ci à abandonner
leurs mileux et territoires naturelles (champs, mines…) devenus la chasse
gardée des nouveaux occupants et se réfugier dans des camps à l’extérieur du
pays comme au Rwanda, au Burundi et en Ouganda OU UNE MORT LENTE POUR LEUR
EXTERMINATION PROGRESSIVE LES ATTENDAIENT. Les ONG locaux opérant a l’Est de la
RDC ont estimé que 80% de ces refugiées sont
des femmes et des enfants dont la majorité a moins de 12 ans étaient violées.
Les ONG locaux opérant a l’Est de la RDC
ont estimé que 80% de ces refugiées sont
des femmes et des enfants dont la majorité a moins de 12 ans étaient violées.
Il faut souligner que, outre le désastre humain
et social que cette invasion a occasionné en RDC, elle a également consacré
l’anéantissement de pans entiers de l’histoire de l’humanité. On se souvient
des Parcs Nationaux (Parc de Virunga ou les spécimens des espèces rares d’animaux
sauvages ont étaient pillés pour être ramener au Rwanda, exemples historiques des
Gorilles de Montagne, Rhinocéros…
La liste des souvenirs tragiques de cette
époque est longue et connu de tous, ceci est l’héritage du Kabilisme qui amena
dans son sac les rwandais qui convoitaient les richesses de la RDC avec leur
plan masqué de balkanisation, réussir à infiltrer les services de l’état
congolais pour parachuter un des leurs à la tête du pays, Joseph Kabila pour
parachever leur plan contre l’existence de la RDC dans sa forme actuelle.
Que deviendra notre pays avec cette occupation dans
les années à venir ?
Si Kabila n’est pas chasser du pouvoir la RDC
risque de disparaitre. D’où il est impérieux de proposer que Monsieur Kabila
parte ou que les congolais le chasse du pouvoir avant qu’il ne soit trop tard,
car en 2006 il avait changé la Constitution, en 2011 mêmement et actuellement
il le fait pour rester au pouvoir le plus longtemps possible surtout étant
encore jeune.
A terme, la solution politique qui s’impose à
notre pays pour la résolution de la crise qu’il traverse peut se résumer en
cinq propositions concrètes :
- La Classe politique congolaise dans son ensemble doit souverainement engager une double action diplomatique et politique, dès maintenant, pour éviter une occupation prolongée de notre pays et sa mise sous tutelle des Nations unies et de certaines puissances coloniales.
- A cet effet, il faut sceller une alliance stratégique entre divers acteurs politiques de l’opposition afin de barrer la route toute velléité de rester au pouvoir par la force de Kabila
Engager
un vrai dialogue ou il sera prévu de pouvoir parler des questions politiques et juridiques, ayant trait à la défense et à la sécurité, à l'économie et aux finances, au social et au développement." avec ou sous l'egide de la Communauté internationale à qui on doit demander de laisser le Congo décider souverainement de son
devenir sans soutenir la dictature comme ils l’ont fait en 2011 lors des élections
Présidentielles dont la victoire revient à Etienne Tshisekedi wa Mulumba, véritable
vainqueur de ces scrutins qui aujourd’hui réclame un dialogue franc pouvant jeter
les bases d’une paix durable et la concorde nationale pour l’avenir du pays ainsi interpeller tout le monde en commencant par les représentants du pouvoir, de l'opposition et des toutes les forces vives de la nation.
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