lundi 30 mars 2015

Entretien du Mois

Entretien du mois avec Aimé Mulumba qui nous livre ses impressions sur des questions sensibles qui touchent le quotidien du Congolais. Etant un des rares Congolais de la diaspora qui critiquent sans langue de bois le supplice de ses compatriotes ...
 






Aimé Mulumba:
 
 “Je suis de l’UDPS par conviction idéologique et politique".
 

 

 

En RDC comme ailleurs, on ne cesse de parler de lui.  M. Aimé Mulumba  membre de l’UDPS évoluant en Afrique du Sud... Sa plume et sa vision pour son pays ne cessent de réveiller la classe politique congolaise. Pour certains, cette figure politique est proche de Félix Tshisekedi, d’autres disent qu’il est adhérent de l’UDPS.
 


« Ma plus grande satisfaction, c’est d’être du côté du peuple, car c’est de ce côté que la vie a plus de sens. Il m’arrive pour de diverses raisons de prendre position en défendant une pensée que je juge soutenable, mais là aussi ne signifie pas mon appartenance à ma famille biologique.» a-t-il rétorqué.

 

Qui est Aimé Mulumba?

Je tiens d’abord à vous remercier pour cette marque d’attention particulière, car vous vous enregistrez le premier média à me mettre publiquement à l’épreuve des mots, j’en suis honoré. Beaucoup sont ceux qui se renseignent nuit et jour sur ma carcasse au point de me coller des étiquettes qui n’honorent mes motivations et mon mobile citoyen.

Je suis un Congolais né à Bruxelles, issu d’une famille chrétienne, qui a passé la majeure partie de son enfance à prêcher la bonne gouvernance, l’état de droit pour combattre les maux qui paralysent le progrès socioculturel en République Démocratique du Congo.

Aujourd’hui je m’affirme politicien et je suis convaincu de ma vocation pour ce métier. Car mes parents furent les premiers à m’emboiter le pas dans ce domaine malgré mon enfance particulièrement marquée par de forts moments de solitude due à la separation parfois longue à leur coté pour des raisons d’étude qui m’ont si souvent tenu eloigné de la famille pour l’internat ou le devoir m’applellait. En depit des vents et marées, j’ai pu tenir le cap en faisant des Humanites Latin Philo à l’Institut Don Bosco de Kikwit Rive droite chez les Josephites, après un brillant passage au Petit Seminaire de Kabwe qui a formè mon caractère en dépit de certains égarements regrettables de la jeunesse, j’ai su par la grâce de mon Créateur, mais aussi des pluies de conseils que mon entourage ne cesse de me prodiguer, de parfaire mes multiples défauts pour être celui qui répond humblement à vos questions.

Vous êtes Congolais et vous vivez depuis quelques temps en Afrique du sud, que faites-vous en Afrique du sud?

Quand il pleut dehors, le mieux serait de se mettre à l’abri. L’année 1998 avec son lot de guerilla en pleine ville de Kinshasa et l’année 2001 qui a consacrée l’arrivée au pouvoir de Joseph Kabila en RDC était très insupportable pour bon nombre de Congolais et particulièrement pour moi en raison de cette crise confuse, pendant les durs périodes des troubles dans notre pays, il était très facile de prendre B pour 8, raison de mon départ de mon beau pays la RDC pour une destination xenophobe et malgré l’hospitalité de son environnement.

Tous ceux qui ont de fortes convictions et qui sont appelés à faire bouger les choses dans un environnement de prédation ont souvent le malheur de connaître l’exil. Je ne suis pas en  Afrique du sud de mon gré, ma magie ne s’opère qu’en RDC. Actuellement, en plus de mon appartenance à l’UDPS ou j’evolue au sein de la Fédération de l’Afrique du sud en tant que membre sympathissant.

Ingenieur Informaticien de formation, j’ai suivi une formation spécialisée en Multimedia et Software Dévelopment en Informatique de la célebre Université de Cape Town.

Vous êtes politicien, quelle lecture faites-vous de la situation actuelle dans votre pays ?
Même si au travers de mes écrits, j’affiche quelque fois des prises de position radicale  contre le pouvoir en place , je ne m’affirmerai pas fataliste. Je suis du même avis que ceux qui perçoivent la RDC comme une ambulance sur laquelle il ne faut pas tirer. Mais il faut toujours avoir les yeux rivés sur ceux qui sont aux affaires et qui pérennisent les vieilles habitudes et leur dire tout haut ce que les autres pensent tout bas.

La situation socio économique de mon pays constitue ma préoccupation primordiale bien que la situation sécuritaire semble s’améliorer dans certaines parties du pays, mais il reste beaucoup à faire pour garantir la sécurité sur l’ensemble du territoire car il y a trop des cas de violation des droits de l’homme et des massacres qui continuent à se poursuivent encore dans des villages  sous contrôle des bandes armées.

La situation humanitaire reste criarde en dépit d’une liste pléthorique d’ONG intervenants en RDC; les centaines de milliers de déplacés attendent désespérément des initiatives politiques favorables à leur retour ; l’état transitoire doit tout mettre en œuvre pour qu’il y’ait reprise des activités agricoles, économiques et culturelles dans les zones déclarées vertes.

 La classe politique RD Congolaise  se prépare pour un énième forum inter congolais. Croyez-vous sincèrement à une issue favorable de ce grand rendez-vous ?

Le vocable « sincérité » n’est pas vérifiable dans les démarches des politiques nationaux, bien avant et pendant la transition en cours. Toutefois, ce dialogue national inclusif est crucial pour une sortie de crise, il est capital pour la refondation d’une nouvelle démocratie en RDC.

Les Congolais veulent comprendre pourquoi ils se sont retrouvés dans cette situation cauchemardesque, ou leur victoire lors des elections de novembre 2011 leur fut volée .Ils veulent entendre les vérités des bouches de victimes et de leurs bourreaux. Ce dialogue est le labyrinthe du repentir du peuple Congolais, les autorités transitoires se doivent d’indiquer la bonne direction à emprunter pour éviter de revivre l’effusion de sang.
Pour vous répondre, j’optimise en faveur de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale sur fond d’un travail bien effectué au préalable afin que chaque congolais  se retrouve dans ce grand rendez-vous national.

On vous taxe d’être très proche d’Etienne Tshisekedi, d’autres disent que vous êtes un membre de sa famille, que leur répondrez-vous ?

Je suis militant de l’UDPS de première heure et en tant que tel, j’ai cotoyé tous les pères fondateurs de ce parti et je côtoie des hommes politiques qui tiennent encore ce parti avec qui j’ai de très bonnes relations, mais cela n’explique en rien mon engagement, car il n’a pas de prix.
Ma plus grande satisfaction, c’est d’être du côté du peuple, car c’est de ce côté que la vie a plus de sens. Il m’arrive pour de diverses raisons de prendre position en défendant une pensée que je juge soutenable, mais là aussi ne signifie pas mon appartenance à la famille biologique. Je me souviens bien de plusieurs personnes sur les reseaux sociaux notamment sur Facebook qui passe leur temps a vilipender la famille d’Etienne Tshisekedi a cause de ses convictions politiques qualifiant cela d’interférence, oubliant que les individus sont libre de faire leur choix de servir la patrie sous differentes couleurs politiques. Faire des rapprochements entre l’appartenance politique et l’appartenance biologique moi, je trouve que des boniments !

Ces critiques me sont parvenues, elles sont tellement ridicules qu’elles me font rire par moments.
Je suis de l’UDPS par conviction idéologique politique et non par sentiment. Je suis un habile militant de l’Etat de droit garantissant toutes  les libertés humaines: la liberté d’expression, liberté d’opinion, liberté d’association, la non-violence, le respect de la vie humaine, de l’unité du peuple RD Congolais  et de la sauvegarde de notre identité culturelle.

Comme de nombreux africains, je prêche aussi l’unité africaine, je ne pense pas que le panafricanisme soit un parti politique (rire).

Dites, que pensez-vous du Dialogue de Kinshasa que le Président Etienne Tshisekedi  vient d’annoncer a travers la feuille de route de l’UDPS sur la sortie de crise en RDC . Voyez-vous par la pensée les deux hommes politiques Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi se serrer la main à l’issue d’un dialogue politique tant reclamer par l’UDPS?

Je pense que c’est cela les Accords d’Addis Abeba, c’est cette lourde responsabilité qui pousse vers toutes sortes d’action visant à s’assumer. Je dis toujours que la paix et la réconciliation en RDC doivent etre au centre des activités de l’homme politique congolais et si le forum tant souhaité par l’UDPS devait aboutir a la signature d’un accord entre le camps de Joseph Kabila qui represente le pouvoir en place et le camp d’Etienne Tshisekedi qui represente l’opposition, les elections a venir seront apaisees et credibles afin de garantir une paix durable en RDC et dans toute la sous-région  des Grands lacs.

A l’approche des futures élections en RDC, on assiste à une pléthore de candidats à la présidentielle. Qui selon vous pourrait conduire la destinée de votre pays ?

Il est encore tôt. Vous êtes sans ignorer que la Commission Electorale Independante CENI est loin de clore la liste des personnes qui veulent remplacer le président Joseph Kabila  et que c’est presque tout le monde qui convoite cette chaise fugace en RDC.
Je ne saurai faire le prix d’un poisson en liberté dans l’eau. Laissons le temps faire son temps afin que vous et moi puissions-nous prononcer sur chacun des candidats en fonction de leur histoire et de leurs programmes.
Une chose reste vraie pour mon partie l’UDPS le candidat du peuple est connu depuis et il ne reste que ce que moi j’appelle la  pure formalité pour le voir exercer le pouvoir dont on avait usurper en 2011.

Avez-vous le sentiment que ces élections peuvent se tenir l’année prochaine alors que le pays est toujours en quête d’un consensus autour du calendrier électoral ?



Qui va voter pour qui et dans quelles conditions? L’enjeu du pro-cessus électoral est majeur, national, régional voire continental. ce processus doit être un tournant historique pour la RDC car il s’agit d’obtenir la première alternance démocratique en 55 ans d’indépendance. Or, il n’est pas réaliste d’organiser les élections locales et provinciales en 2015. Alors que l’enjeu n’est pas local. C’est la présidentielle qui symbolise la crise de confiance. Pour moi, la priorité doit être donnée à l’organisation d’élections crédibles en 2016, en combinant les élections présidentielles et provinciales et, début 2017, les élections législatives et locales. «Dans ces conditions, une opéra-tion d’enrôlement de tous les électeurs, y compris des nouveaux majeurs, pourra se dérouler en moins de 12 mois, et un nouveau fichier électoral pourra être mis en place en remplacement de l’actuel fichier corrompu et tant décrié. Cela permettra de créer un consensus d’adhésion en vue d’un processus électoral apaisé.

À mon avis, c’est pratiquement impossible dans le contexte actuel à moins que la baguette magique n'existe. Même au Burkina Faso où la transition est apaisée, le facteur temps s’impose pour créer de meilleures conditions des élections à l’issu desquelles le pouvoir sera remis à un régime élu démocratiquement.


Les aiguilles de la pendule électorale semblent tourner en faveur de ceux qui soutiennent le Dialogue politique qui ne prolongera pas le mandat de Monsieur Kabila mais qui permettra l’organisation des elections fiables pour une meilleure sortie de crise heritee des elections de 2011. De très bonnes sources de la Belgique ou sejourne le President Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le dialogue est incontournable et imperatif avant la tenue de tout scrutin credible en RDC en 2016, car avec la publication d’un calendrier électoral fantaisiste, la Commission Electorale Nationale Independante de Malu Malu a encore une fois demontré de la mauvaise foi des acteurs politiques au pouvoir en RDC qui ne veulent pas d’élections apaisées et dont les resultats seront acceptables par tous.



Ce calendrier est irréaliste car assorti de 23 contraintes pour sa mise en œuvre, et fondé sur un chevauchement improbable des grandes activités électorales et pré-électorales.

Nous ne cesserons de le dire, la CENI ne dispose nullement de ressources humaines, matérielles et financières pour mener de front toutes ces opérations électorales. Par exemple, la centralisation et l’intégration des données des électeurs à peine commencés ne pourront pas se terminer avant la date prévue pour la répartition des sièges (22 mars 2015) : jusqu’ici, 732 sites sur 19.199 sites de vote, soit 3%, ont été traités en un mois environ. Pour remédier à cette incapacité, la CENI veut utiliser les données statistiques du monitoring, mais celles-ci ne vont pas refléter le nombre d’électeurs qui seront inscrits sur les listes électorales.



D’autre part, l’opération de stabilisation des cartographies opérationnelles et de fiabilisation du fichier électoral, prévue pour 127 jours dans le calendrier partiel, a consommé plus de 9 mois et n’est toujours pas achevé. Les délais prévus sont en tous cas fantaisistes, et le chevauchement prévu délibérément hasardeux, Inconstitutionnel et discriminatoire.

A ce stade quelle est votre crainte réelle?



Notre crainte est de voir le pays sombré dans les violences post électorales comme en 2006 et en 2011.  Comme cela fut le cas le sang a trop coulé dans notre pays et nous ne pouvons plus jamais cautionner cela en 2016 car le fichier électoral suscite beaucoup de doute a cause de sa revision non conforme à l'ethique électorale et la gestion opaque de la CENI.
La conséquence en est que ces scrutins devront s’organiser sur base du fichier électoral
disponible de la CENI. Or, recourir à ce fichier sans en déceler et corriger les problèmes, faiblesses c’est ad-mettre ou accepter une organisation précipitée qui cache d’avance le résultat chaotique qui va caractériser ces élections comme ce fût le cas des élections du 28 novembre 2011. 

Lors de l’installation de la nouvelle CENI, une séance d’imprégnation avait été organisée avec des experts. Le législateur congolais avait prévu des procédures et conditions pour la mise à jour du fichier électoral. Conformément à la loi n° 04/028 du 24 décembre 2004 portant identification et enrôlement des électeurs en RDC en ses articles 31 et 38, la mise à jour du fichier électoral (cas de l’opération de fiabilisation du fichier électoral de la CENI) exige le respect des certaines procédures en la matière notamment la surveillance par les témoins de toutes les opérations y afférentes. Or, au regard de la réalité sur terrain lors de cette opération, ce principe n’a été nullement observé. Ceci explique la violation ou le non-respect des procé-dures en matière de mise à jour du fichier électoral

Voilà pourquoi nous disons qu’il faut un vrai debat autour de cette situation car le fichier électoral actuel de la CENI ne prend pas en compte les électeurs autrefois mineurs mais ayant atteint la majorité (électeurs de 18 à 23 ans). Or, ces nouveaux majeurs représentent plus de 10 millions d’électeurs. Comment imaginer exclure 31% du corps électoral et priver la jeunesse de son droit de vote, en violation de l’article 5 de notre Constitution et de l’article 21 de la Déclaration de 1948? attendons de voir !

A quand rentrerez-vous au pays ?

Dans très peu de temps car le temps est orageux de ce côté (rire). Le pays a besoin de notre expertise pour servir à sa reconstruction. Voilà pourquoi avant les échéances électorales prochaines nous allons fixé notre position par rapport à notre fief électoral qui ou nous seront candidat député.

Votre dernier message à vos compatriotes Rdcongolais ?

Que le peuple congolais cesse de vivre au présent, que toutes ses entreprises soient motivées par le souci des générations à venir, qu’il lègue des nuits de repos à ses progénitures, qu’il accepte la critique, l’opinion contraire n’est pas de l’adversité ni de l’inimitié.
Qu’il s’abstienne de trahir son pays pour amasser des richesses éphémères ou l’estime des mortels. Qu’il travaille dur pour subvenir à ses besoins, qu’il aime son Dieu, son pays et son prochain, qu’il vive heureux et en sécurité sur son sol.

jeudi 12 mars 2015

QUE PREPARE JOSEPH KABILA POUR 2016?



L’EXÉCUTION D'UN PLAN SECRET DE LA BALKANISATION  SE CONFIRME


Normalement 2016 doit être une année qui consacrera l’alternance démocratique en RDC après plus d’une décennie de règne sans partage de Joseph Kabila qui se trouve limité par la Constitution en dépit de toutes ses manœuvres sans succès à vouloir soit violer celle-ci, soit à vouloir modifier celle-ci.



Faux pas

Pour les observateur de la scène politique congolaise, 2O16 s’annonce une année très difficile politiquement parlant car Constitutionnellement parlant c’est l’année de la fin du mandat présidentiel de Joseph Kabila caractérisé par un bilan entièrement négatif qui ne peut plus se représenter mais qui, en l’absence d’un oiseau rare qui devra le remplacer et le protéger, le pousse à la peur de lâcher le pouvoir par crainte des poursuites à son endroit pour divers cas de violation des droits de l’homme…
Par ailleurs le peuple qui en a marre de lui, attend impatiemment voir son départ qui tarde à venir pour pousser son « ouf » de soulagement, ce qui n’est qu’une affaire de temps, car dit-on quel que soit la durée de la nuit, le soleil fini toujours par apparaitre.


Bilan négatif

Car avec une mégestion et une incompétence notoire qui ont caractérisé son régime, ayant pour conséquences visible le clientélisme, la corruption, le favoritisme et d’autres antivaleurs comme la criminalité, la torture, la répression de toute opposition politique, ayant réussi à semer la terreur en muselant la presse et en assassinant les journalistes, un climat malsain et insécure s’est installé dans le pays depuis l’arrivée de Joseph Kabila au pouvoir en janvier 2001 jusqu’à ce jour.

Avec un bilan socialement parlant très negative, ou avec un degré de pauvreté criant de la majeure martie de la population contrastant avec une opulence à outrance d'une minorité en face, qui vit d'antivaleurs au sein meme du Gouvernement ou le détournement des deniers publics reste impuni avec la complicité de monsieur Joseph Kabila et ses proches qui pillulent dans la Fonction publique et dans les Entreprises étatiques tout comme dans l’Armée ou les responsables sont nommés et revoqués par lui, l’enrichissement illicite est devenu scandaleux en RDC dépassant de loin meme l’époque de la deuxième République du règne de Mobutu de triste mémoire. Aujourd’hui, tous ses “proches” se construisent des villas avec de l’argent de la corruption sans être poursuivis. Ils pillent et volent, vivent de la corruption sous le regard indifferent de monsieur Joseph Kabila, voire béneficiant de fois de sa protection parce que ce dernier ne vit que de la grande corruption.




La rupture avec le passé s'impose en 2016.


Cependant pour une alternance réelle, les « congolais » devraient taire leurs divergences et se mettre d’accord autour d’une candidature unique pour cette fois-ci qui demeure l’unique atout de créer une alternance crédible au sommet de l’état comme disent les belges : « l’Union fait la force », les différents acteurs politiques de l’opposition doivent être honnêtes et cela surtout en ce moment crucial ou Joseph Kabila multiplie les manœuvres dilatoires qui prouvent bien ses mauvaises intentions de ne pas lâcher les rênes du pouvoir facilement. Nul n’a oublié les tentatives de modification Constitutionnelles qui se sont terminées par un bain de sang ou nos compatriotes périrent pour avoir manifesté leur désapprobation de voir Kabila rester encore au pouvoir en modifiant la constitution lors des manifestations du 19, 20, 21 Janvier 2015.

Avec la publication précipitée du calendrier électoral irréaliste par Malu Malu ainsi que la publication de la loi sur le découpage territorial qui risque d’embraser le pays car contenant les germes de la division, du tribalisme, et de la balkanisation, loi ayant été promulguée dans un contexte particulier au cours d’une escroquerie politique car n’ayant pas fait l’objet d’un referendum spécifique à part entière, le peuple congolais a été floué car, alors que le pays venait de sortir d’une guerre et qu’il y avait nécessité de se doter d’une loi fondamentale, ceux-ci n'avaient pas de choix, c'est ainsi que la loi sur le découpage territorial fut imposée à travers une Referendum ou le peuple n'a pas su ce qu’il votait dans le moindre détail.

Aujourd’hui l’histoire donne raison à l’UDPS qui, à l’époque avait demander à la population de ne pas participer au Referendum de 2005 en boycottant celui-ci, car le Referendum en question qui consacrait la partition du pays en plusieurs provincette qui auront du mal à se maintenir faute de préparation et faute d’un budget adéquat : des chiffres faramineux sont évoqués : plus d’un milliard et demi de dollar juste pour l’organisation des élections locales (…) et que dire de l’installation des provinces qui doivent passer de 11 a 26, si avec 11 provinces il a été difficile d’avoir un budget qu'adviendra t-il de 26 provinces?

Complot


Connaissant le mobile qui anime si souvent les régimes militaires qui se caractérisent par la militarisation des territoires dont les militaires dirigent en semant la terreur pour faire peur à leur peuple, bref, le machiavélisme politique est mis en pratique en RDC par Joseph Kabila qui a le controle de l'armée et des Services de renseignement afin de dominer et asseoir son pouvoir pour s’y maintenir longtemps, ainsi donc il recours au positionnement de sa famille biologique sans etre contrédit par la bande des flatteurs qui l'entourent et des peureux qui n'osent dire mot, avec l’intention de conserver le pouvoir dans le giron familial avec des noms comme Zoe Kabila, Jaynet Kabila ou Olive Lembe Kabila pour ne citer que ceux-là, qui par le coup de baguette magique rêvent de succéder comme dans un royaume au petit soldat devenue « Roi », ou encore le positionnement de sa famille politique avec les dernières nominations des personnes comme Evariste Boshab au Ministère de l’Intérieur ainsi que la remise sur la scène d’une figure tant controversées a l’instar de John Numbi, cela n’est pas un pur hasard, mais justement c’est de la mathématique politicienne car KABILA en « faux démocrate », préparerait une surprise désagréable aux congolais en 2016!

Avec une réaction à peine timide de la Communauté internationale face tout ce qui se passe en RDC, (tueries, arrestations arbitraires des opposants, assassinats et crimes contre l'humanité, qui ont caractérisé ce régime) il y a lieu de se demander si il ne s'agit pas d'un complot contre tout un peuple? 

Tous ces faits confirment qu’il se trame quelque chose contre le peuple congolais, de quoi donner raison à l’UDPS qui avait déjà vu cette situation venir de loin en prônant un dialogue sincère entre tous les principaux acteurs de la scène politique congolaise, cela bien avant les élections, afin de voir les congolais puissent bénéficier d’une paix durable. Voilà pourquoi les partis politiques de l’opposition sont appelés à se mettre en ordre de bataille rangée stratégiquement parlant avec les échéances électorales en vue pour mettre hors d’état de nuire Joseph Kabila et sa famille politique et biologique.



L'opposition congolaise  interpellée



Avec les opposants qui se battent autour de la candidature unique, de Kinshasa a Bruxelles en passant par Washington et Paris un constat est en train de se confirmer, l’incontournable Leader Charismatique Etienne Tshisekedi n’appartient pas au passé comme pensent certaines personnes mal intentionnées comme Albert Moleka, Martin Fayulu qui par malhonnêteté politique veulent contourner la vraie icone qui demeure le seul qui donne des insomnies au pouvoir en place ainsi qu’aux pions de la mouvance Kabiliste tant de la Majorité que ceux qui se font appelés « opposants » mais qui du reste sont des « envoyés spéciaux » ou Lieutenants de Kabila en mission spéciale de déstabilisation de la vraie opposition qui incarne le vrai changement tant souhaité par le peuple congolais dans sa majorité.

Pour ne pas gâcher les chances de remporter la victoire lors des échéances électorales qui arrivent, les leaders à « nationalités douteuses » ou à « double nationalité » doivent être rappelés à l’ordre de ne pas faire ombrage au vrai leader qui a le profil dont le peuple congolais attends, ayant: « le charisme et la confiance », car faute de ces deux critères leur chance de faire l’unanimité au sein de l’électorat est très minime.

Les opposants qui ont un leadership mitigée, comme Vital Kamerhe qui avait écrit un livre intitulé « Pourquoi j’ai choisi Kabila », dont les congolais amnésiques ont tendance à oublier, devra savoir que le Congo appartient aux Congolais que lui qui est plus proche de Kabila jusqu’à ce jour, n’est pas mieux placé pour faire l’unanimité au sein de la communauté congolaise, car voilà comment depuis l’arrestation du Secrétaire Général de son parti, Monsieur Bertrand Ewanga, qui croupit en prison à cote de Jean Claude Muyambo, un autre ancien membre du PPRD dont Vital Kamerhe est co-fondateur qui, lui aussi fut arrêté à cause de sa prise de position de ne pas voir Kabila briguer un autre mandat.

En évoquant les événements du 19 au 23 janvier derniers au cours desquels, l’UDPS s’était abstenue de se joindre aux forces politiques et sociales qui s’opposaient aux manœuvres de la Kabilie avec ses « députés » en dénonçant juste la violation de la loi électorale par Joseph Kabila qui pensait se maintenir au pouvoir par cette voie-là, l’UDPS dans sa logique de continuer à dénoncer l’usurpation de son pouvoir par la fraude de Joseph Kabila qui décida de pas siéger au Parlement depuis 2011, entra dans la danse en haussant le ton en laçant l’appel à la population de sortir le 26 Janvier 2015 exiger le départ de Kabila.

Le dialogue

Le fait d’exiger le dialogue, cela n’est pas une faiblesse de la part de l’UDPS a declaré le Président Etienne Tshisekedi lors de son message de voeux 2015, mais c'est plutôt une option noble qui va sécuriser et mettre toutes les forces en présence en confiance pour une paix durable et la tenue des élections libres, transparentes et apaisées.
Au cas où Kabila continuera à multiplier les manœuvres machiavéliques et dilatoires pour chercher à obtenir un glissement ou une transition au-delà de 2016, cela risque de précipiter sa chute alors que son régime est aux abois.

FVM

vendredi 6 mars 2015

Entretien sur le Calendrier Electoral de 2016.

Elections de novembre 2011 entachées de fraudes et irregularités.
Dialogue comme préalable.

Point de vue de Aimé Mulumba, un acteur politique de l'UDPS.


Quelques jours après la publication du calendrier électoral par la CENI du très controversé Abbé MALU MALU, notre rédaction a eu à s'entretenir avec un acteur politique Aimé Mulumba membre de l'Union Pour la Démocratie et le Progrès Social, Udps en sigle, qui a pu donner son point de vue à ce sujet.


Aprés la publication du calendrier électoral par la Commission Electoral Indépendante (CENI) pensez-vous que les élections de 2016 auront bel est bien lieu à la date prevue?

Aimé Mulumba:   il y a plusieurs facteurs qui font douter de la crédibilité de ces dates, dans un timing très serré, et ou le financement n’est pas encore assuré. Car Kinshasa n’avait plus le choix, le pouvoir acculé se trouvant dos au mur a été obligé de publier ce calendrier, pressé par ses partenaires internationaux et ses bailleurs de fonds.


Qu'est ce qui vous fait craindre?

Aimé Mulumba:  Les risques de voir Joseph Kabila se maintenir au pouvoir après 2016 sont grands. La crainte est que la commission électorale (CENI) ne retarde le scrutin « faute de moyens financiers ». Il ne faut pas que cet argument soit utilisé pour faire en sorte que les élections ne se tiennent pas dans un temps opportun.


Pensez-vous que le gouvernement de Kinshasa est sincère en publiant ce calendrier? 

Aimé Mulumba:
Comment comprendre que Joseph Kabila est soi-disant président élu, mais il se barricade entre les chars, des camions à canons d'acide, des militaires, des policiers et des mercenaires armés jusqu'aux dents?

Il est à noter que le pouvoir en place n’a pas la volonté de laisser le pouvoir à l’issue des élections apaisées. Il est clair que seul un dialogue sincère peut en amont mettre les conditions d’une paix durable après les élections de 2016.

Pensez-vous que le pouvoir en place ainsi que l'opposition n'ont-ils pas tous tiré de lecon sur les précédents scrutins ?

Aimé Mulumba:  Nous dénonçons tous ceux qui veulent aller aux élections dans des conditions floues et inacceptables car les expériences de 2006 et 2011 sont encore frais dans la mémoire de nos compatriotes qui ont vu leur vote être volé.

En 2016, nous ne pouvons plus accepter les élections avec scrutin à un tour et avec un fichier électoral dont on n’a pas accès et dont Malu Malu peut tripatouiller comme il veut.


Quelle est la solution que vous préconisez pour palier à tout cela, car l'heure semble n'etre pas du tous à l'optisme dans l'opposition qui semble morcele et divisée?

Aimé Mulumba:  Seul le dialogue peut résoudre la crise congolaise née des élections de 2011. » Il y a urgence de convoquer un dialogue politique dans l’esprit de la résolution 2147 et de l’Accord Cadre, particulièrement en ce moment où le peuple congolais, ayant dépassée le seuil de tolérance pourrait être tenté par d’autres solutions qui risquent de réduire à néant les efforts déployés par la Communauté internationale dans le cheminement de la RDC vers un Etat de droit.


Pensez-vous que la classe politique congolaise et le pouvoir en place est-elle prete à rejoindre votre position car l'impression que nous avons est que le pouvoir en place semble faire la sourde oreille a votre appel au dialogue?

Aimé Mulumba:  Nous estimons que c’est à travers ce dialogue que les participants vont définir un nouveau cycle électoral de manière consensuelle en priorisant l’élection présidentielle qui pourra être couplée aux scrutins législatifs dans le délai constitutionnel, conformément à l’article 73 de la Constitution, au plus tard avant le 19 septembre 2016.


Et concretement qu'est ce qui sera dit dans ce dialogue ?


Aimé Mulumba:  Après la publication du calendrier électoral global par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et autres textes législatifs devant permettre la tenue des élections en RDC, nous souhaitons la mise en place d’un observatoire chargé de la certification des résultats des élections, cet organe sera composé des représentants de la Monusco et de ceux de la société civile congolaise, notamment l’Eglise catholique et des Ong actives en matière d’élections telles que » Agir ensemble pour les élections transparentes et apaisées « (ATEA).

Une fois les résultats des élections certifiés, ces résultats ne pourront faire l’objet d’aucune contestation non démocratique ou de compromissions. Les certificateurs devront certifier tous les stades du processus électoral et fournir toutes les garanties nécessaires pour la tenue des élections.


L'opération de revision du fichier électoral étant déjà clos pensez-vous qu'il sera possible d'obtenir de l'Abbé Malu Malu la reprise de cette opération de  réviser de ce fichier?


Aimé Mulumba:   Voilà pourquoi nous exigeons un dialogue pour securiser tout le monde car Malu Malu n'inspirant pas confiance et ne pouvant faire lunanimité compte tenue de son role aupres de Kabila depuis les scrutins de 2006, nous exigeons la fiabilisation du fichier électoral à travers un audit externe du fichier électoral pour garantir la transparence et la crédibilité du processus électoral. C’est ainsi que nous tenons à ce qu’il y ait un consensus quant aux modalités de cet audit surtout sur le choix du prestataire et de la date. S’agissant de la révision du fichier électoral, nous insistons sur un fichier électoral inclusif et nettoyé en tenant compte de nouveaux majeurs, des Congolais de l’étranger, des non-inscrits, des doublons en amont des prochaines échéances électorales.


Quelles sont les garanties sécuritaire pour la circulation des personnes lors des opérations électorales?


Aimé Mulumba:   Nous pensons enfin pour plus de garantie de part et d’autre, que la présence des témoins et observateurs dans les bureaux de vote doit etre obligatoire et la signature des Procès Verbaux des resultats doit se faire avant tout affichage des resultats devant les centre et les copies des procès verbaux certifiées remis a chacun des témoins et observateurs. Aussi la compilation des résultats nécessite une solution consensuelle pour éviter les contestations futures et la fraude électorale.

Que pensez-vous de la présence militaire ou policière aux allentours des lieux de vote?


Aimé Mulumba:   Nous souhaitons voir le mandat de la Monusco renforcé, pour que la mission Onusienne puisse assurer la libre circulation des personnes lors des opérations électorales et exigeons que les militaires restent dans leurs camps.
Le renforcement de mandat de la Monusco, permettra à la mission Onusienne d’assurer la protection efficace des civils lors des manifestations portant sur les contestations liées au processus électoral. La Monusco doit pouvoir intervenir en faisant usage de la force pour protéger les civils contre toutes violations des droits de l‘homme commises pour toute entité qui réprime les manifestations par un usage disproportionnée de la violence.

Quel est votre mot de la fin?

Aimé Mulumba:   Nous denoncons l'hypocrisie de certains politiciens véreux qui jouent avec le feu et nous mettons en garde toute personne qui veut amener le peuple congolais dans un schéma contraire au bon sens et à l'éthique démocratique. Le peuple congolais avait fait un choix en 2011 et ce choix devait etre reconnu avant tout autre scrutin afin d'appaiser la crise créée par cette situation d'usurpation de pouvoir par Kabila qui dirige par défi.
Voilà pourquoi, nous ne pouvons pas aller aux élections dans des conditions floues et inacceptables. Au cas ou le pouvoir en place ferais la sourde oreille, nous allons mobiliser notre peuple dont nous demandons d'ouvrir l'oeil afin de faire échec à toute manipulation et toute veilleité capable de consacrer la fraude et la tricherie en 2016 à travers la publication d'un calendrier irréaliste et non consensuel.


Entretien accordé à Joé Nzengi.

 La Rédaction.







dimanche 15 février 2015

LE DEPART DE KABILA : FRUIT D'UNE LONGUE LUTTE

DESHABILLER SAINT PIERRE POUR HABILLER SAINT PAUL


Monsieur Kabila a brillé par sa mauvaise gouvernance mais aussi parce que les congolais veulent voir un fils du pays dirigé le Congo. Aujourd’hui une campagne se fait en coulisse dans la diaspora pour soutenir Vital Kamerhe , le peuple Congolais sait que cet individu a trahit et celui qui a trahit trahira toujours. Monsieur Kamerhé est parmi les personnes qui ont aidé Monsieur Kabila à rester à la tête de ce pays , un faux opposant qui cherche à tout prix à gouverner la RDC avec l’appui des Occidentaux qui nous avaient imposé Joseph Kabila en 2006 et 2011, voilà pourquoi il y a cette messe noire aux USA avec soit disant les « opposants » mais qui siégeant avec Monsieur Kabila font semblant de servir notre peuple, tous ces congolais qui soutiennent Vital Kamerhe cherchent le positionnement, car ils sont des opposants du ventre qui ne recherchent que leurs propres intérêts. Notre peuple doit rester très vigilant car si l’on ne prend garde, on va déshabiller Saint Pierre pour habiller Saint Paul. C’est dommage et pas surprenant de voir certains compatriotes si naïfs soient-ils qui croient à la bande qui se fait passer pour l’opposition congolaise.


Monsieur Kabila doit effectivement partir en 2016, car c’est le fruit d’une lutte de longue haleine qui prendra date dans l’histoire de la RDC, cependant le doute reste permis sur la crédibilité de ces scrutins avec Malu Malu à la tête de la CENI qui a élaboré un calendrier irréaliste dans un timing « très serré », et ou le « financement n’est pas encore assuré ».

Comme Monsieur Kabila n’avait plus le choix, Malu Malu s’est vu contraint de publier ce calendrier qui viole la Constitution, cela sous la pression des partenaires internationaux de la CENI et les bailleurs de fonds.

Depuis sa réélection contestée de 2011, Joseph Kabila fait face à une forte crise de légitimité, qui s’est transformée en crise politique profonde. Soupçonné de vouloir modifié la Constitution pour se représenter en 2016, Joseph Kabila en a été dissuadé par John Kerry en mai 2014, puis par François Hollande en novembre 2014 et enfin (et surtout) par le renversement de Blaise Compaoré, qui souhaitait également changer le texte fondamental pour se maintenir au pouvoir.

Se trouvant mis dos au mur, le pouvoir d’usurpation s’est vu donc dans l’obligation de publier un calendrier électoral dans le « respect constitutionnel qui tient sur papier car cela réjouira les bailleurs de fonds mais, concrètement cela semble irréalisable par le fait que le régime de Monsieur Kabila se retrouve en position de faiblesse qu’il s’est vu de dire oui à tout ce que l’on lui impose. Ceux-là qui crient tout haut que la RDC est un pays souverain et qu’elle n’avait des leçons à recevoir de personne ou sont-ils aujourd’hui ? La RDC n’est pas autonome sur son calendrier électoral.
La principale crainte de ce calendrier très serré : ce sont les finances. Même si les Etats-Unis se sont déclarés partant pour aider au financement des scrutins, et si le président de la CENI, l’abbé Malu Malu, a « déjà convenu avec le Premier ministre un plan de décaissement », l’argent nécessaire à l’organisation des scrutins (1,4 milliards de dollars) reste encore très « théorique ». « Le financement est un vrai problème, car l’argent prévu pour les élections est déjà parti pour faire la guerre à l’Est, notamment contre les FDLR.

Vu ces tas des contraintes qui suscite le doute, ceci pousse à se poser la question : Le calendrier électoral sera-t-il respecté en République démocratique du Congo?

La thèse du « glissement électoral » a donc encore la peau dure du côté de l’opposition, qui n’imagine pas une seule seconde Joseph Kabila raccrocher les gants en 2016, car il sera très facile pour que la CENI prenne prétexte du manque d’argent pour repousser les élections. Autre inquiétude : le recensement, qui, même s’il n’est plus lié à l’élection présidentielle, est indispensable pour la bonne tenue des élections provinciales. « Pour comptabiliser le nombre de siège à pourvoir, il faut obligatoirement connaître le nombre d’électeurs », explique le responsable du RDPC. En reportant les élections provinciales, la tenue de la présidentielle en novembre 2016 n’est donc pas complètement assurée.

Voilà pourquoi le parti cher à Etienne Tshisekedi, l'UDPS a dans un communiqué publié le 13 février2015 et signé par son Secrétaire Général monsieur Bruno Mavungu Puati, dénoncé l’inconstitutionnalité de la date de la présidentielle ainsi que les insuffisances et les incohérences contenues dans le calendrier électoral publié par la CENI.


N’ayant aucune confiance au régime de monsieur Kabila issu du hold-up électoral de 2011, l’UDPS conclut : « Les éléments présentés par la CENI ce jour, et surtout les contraintes énoncées, reflètent un sérieux déficit de préparation de la part du gouvernement en place, qui a eu plus de 3 ans d’exercice pour ce faire.
«Ceci trahit des desseins cachés, tel que le glissement tant décrié du calendrier électoral afin de prolonger illégalement le mandat de Monsieur Kabila. Ce qui a déjà été confirmé récemment par des tripatouillages des textes constitutionnels ayant justifié les événements, du 19 au 21 janvier dernier, qui se sont soldés par les actes criminels de la part d’un gouvernement, actuellement honni par la population ».
Néanmoins, l’UDPS ouvre une petite porte en disant : « Eu égard à ce qui précède, et pour éviter de réitérer les erreurs flagrantes commises lors du cycle électoral de 2011, il est impératif d’organiser l’ensemble du processus électoral de manière consensuelle. »

FVM.



jeudi 12 février 2015

PREALABLES AVANT LES ELECTIONS

Après la publication du calendrier électoral,  pour éviter la publication des résultats des scrutins électoraux 2015 - 2016 dans un char de combat, la vigilance s'impose! ____________________________________________________


Président de la CENI

Toujours en Prophète, le Président Elu Etienne Tshisekedi avait précédé les évènements en proclamant l’année 2015, une année du sursaut car, selon lui, 2015 est une année durant laquelle la Communauté internationale devrait organiser le dialogue politique conformément à la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l'ONU.

C'est également en 2015, vers la fin, qu'il prévoit d'organiser le Congrès de l'Udps qui permettra au parti tant aime de notre peuple de s’organiser en ordre de bataille pour les échéances électorales qui profilent à l’horizon.

Toutefois pour la tenue des scrutins crédibles et apaisés il faut qu’un certain nombre des préalables soit rempli.

Cependant, après la tuerie du 19 -20-21 Novembre 2015 où plusieurs de nos compatriotes tombèrent sous les balles de la soldatesque de Joseph Kabila pour empêcher la modification de la Constitution par ricochet celle de la Loi électorale qui voulait conditionner la tenue des élections de 2016 par le recensement de la population, chose qui pouvait prendre plusieurs années et faciliter le glissement.

Joseph Kabila semble avoir été contraint par les évènements qu’il n’arrive jamais à contrôler en dépit du semblant afficher à Lubumbashi lorsqu’il s’adressait aux notables du Katanga pour intimider ceux – ci, après l’aveu de reconnaissance de la tricherie par le Gouverneur Moise Katumbi membre de la Majorité et Cadre du PPRD sur le 3eme penalty qui n’était plus acceptable, ayant compris qu'il n' y a aucune manœuvre à effectuer pour se maintenir par la force à la tête du pays, car les intentions de briguer un troisième mandat qui n'était que l’arbre qui cachait la foret qui n’a pas empêcher aux députés de la Majorité d’oser toucher la loi Fondamentale pour la tailler sur mesure afin d’offrir un troisième mandat qui n’était plus constitutionnellement parlant possible, en dépit de la mise en garde de Première puissance mondiale, à travers son Vice-Président John Kerry qui s'était personnellement déplacé pour venir en RDC au début du mois de Mai 2014, suivi de la visite du tonitruant Russ Feingold, envoyé spécial du Président Barack Obama dans la région des Grands Lacs, qui n’avait pas lésiner sur l’occasion pour dire tout haut à Joseph Kabila qu’il appartenait au passé.


Accro aux questions brûlantes du pays, l’UDPS par la bouche de son Président disions-nous prêche depuis toujours la tenue d'un Dialogue selon l'Accord Cadre d'Addis Abeba qui fixe un minimum de préalables à remplir pour vider le contentieux électorale de 2011.

Pour cela, le Dialogue n’étant pas une faiblesse mais un passage obligé qui favorisera la crédibilité des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées sur toute l’étendue du territoire national, il sera convenable que la gestion meme des scrutins dont le calendrier vient d'etre publié par le très contorversé Abbé Appolinaire Malu Malu se fasse pour l'interet supérieur de la nation.

Le Président Etienne Tshisekedi toujours fidèle à lui-même, avait déclaré que ses ennuis physiques passent après les souffrances “plus atroces” de son peuple, voilà pourquoi il s’engage à poursuivre son combat politique jusqu’à la limite de ses forces. S’il y a une année au cours de laquelle le président national de l’Udps entend mener de grandes batailles politiques, c’est bien en 2015. La première bataille concerne la tenue du dialogue politique. L’Udps a fait de la convocation du dialogue, sa principale revendication. Dernièrement, le patron de la Monusco, Martin Kobler, a directement été saisi par Tshisekedi. Il n’y a pas encore eu de réponse officielle.

Vers une mission de bons offices ?

Néanmoins, lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco, le 7 janvier, la première pour l’an 2015, Martin Kobler a ouvert une brèche qui pourrait donner lieu à des interprétations diverses. Pour Martin Kobler, en effet, la Monusco se concentre sur trois priorités : la traque des combattants FDLR, la stabilisation de la partie orientale du pays et la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Comprenne qui pourra.

En effet, Selon le calendrier, il faudra attendre jusqu’au 7 décembre 2016 pour connaitre les résultats provisoires de la présidentielle.

La proclamation des résultats définitifs de la présidentielle est, elle, prévue pour le 17 décembre 2016 et l’investiture du nouveau de la RDC pour le 20 décembre 2016.


Les élections provinciales, municipales, urbaines et locales auront, elles, lieu le 25 octobre 2015 et leurs seront connus le 10 décembre.


Les sénateurs seront élus le 17 janvier 2016 alors que l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs aura lieu le 31 janvier 2016.


Pour que tout ceci devienne réalité, il y a 5 conditions à remplir comme le suggère l'opposition politique congolaise qui ne voudrait pas revoir le scenario de l'élection de novembre 2011 se répeter. 


5 CONDITIONS AVANT D’ALLER AUX ÉLECTIONS 2015-2016

(1)- Publication du Calendrier électoral Global. 
(2)- Publication du Rapport Final de l'Opération de nettoyage du fichier électoral de 2011 
(3)- Audit Indépendant du Fichier électoral 
(4)- Révision du fichier électoral par une CENI restructurée, et ce après l'Audit Independant 
(5)- Libération de tous les prisonniers politiques. 

SINON RIEN !!!!!!













QUAND KABILA FAIT PRESSION SUR CERTAINS CADRES DE L'UDPS.

Un article de Richard Valentin BABADI

QUAND KABILA FAIT PRESSION SUR CERTAINS CADRES DE L'UDPS

Chers compatriotes,
À l'instant où vos proches commencent à vilipender votre famille biologique publiquement​, quelle qu'en soit la raison, ils ont cessé d'être proches de vous, ils ne vous portent plus dans leur coeur et ne vous veulent que du mal ( Bulunda ni Ndunga, bana ba Ndunga utapa).
Quand vos collaborateurs passent par les médias du pouvoir pour vous vilipender, ils ont déjà cessé de collaborer avec vous pour devenir des collabos.
Eza lisapo te, c'est ce qui se passe à l'UDPS et nous l'avons dit, redit et re-redit depuis l'année passée. Revisitez nos articles et vous en serez édifiés.
Pour ensorceller quelqu'un, le sorcier passe toujours par les méchants, les haineux, les jaloux ou les sorciers de sa propre famille et c'est ce qu'a toujours fait toutes les dictatures qui se sont succédées au Congo contre l'UDPS et son leader.
Les ambitions pour succéder à Etienne Tshisekedi sont légitimes, mais quand c'est le pouvoir qui s'en mêle et s'achète les consciences de certains cadres prétentieux, jaloux, haineux et en mal de popularité, c'est de la traîtrise, c'est un crime.
Pour éviter que l'UDPS ne soit unie et ne se mette en ordre de bataille avant les élections de 2011, le pouvoir n'a fait qu'ajouter de l'huille au feu qui éxistait déjà entre les deux prétentieux Valentin Mubake et Beltshika Kalubi.
Asphyxié par David ( entendez V.Mubake ), Goliath (entendez Beltshika ) qui, sollicita sans succès les faveurs de Etienne Tshisekedi, finit par lui déclarer une guerre sans merci et sur tous les fronts ( Maraboutage, séparatisme, diffamation...) et, c'est avant d'organiser son congrès, lequel a été totalement financé par Kamerhe et Kabila.
Notons et rappelons pour mémoire que c'est V. Mubake qui a poussé Bomanza, Eve Bazaiba, Gaston Dindo etBeltshika à la porte, parce que, estimait-il, ils lui portaient ombrage et c'est encore lui qui a mené une guerre totale à tous les secrétaires généraux ( R. Massamba a vu sa résidence vandaliser plus d'une fois par les Mubake boys. Alexis Mutanda, s'il n'était pas stable financièrement, il finirait dans les bras de Kabila comme les autres.), sauf à son petit mukonfia Jacquemain Shabani, l'unique secrétaire général à avoir détourné l'argent du Parti. L'a-t-il bouffé seul ou avec son mentor ? - L'avenir nous le dira !
Les ennemis du peuple ont plusieurs tours dans leurs manches :
Pour empêcher Etienne Tshisekedi de recouvrer l'imperium et permettre à leurs corrompus de le détruire à toute aise auprès des partenaires, le pouvoir l'a tout simplement assigné en résidence surveillée. Incotrôlables comme Judas, haineux comme Caïn, méchants comme Brutus, A. Moleka, V. Mubake, J. Shabani, C.Kiringa, F. Mpuila, P. Mbuyi se sont mis à détruire Etienne Tshisekedi comme personne ne l'a fait avant. Les représentants de l'Afrique du Sud, du Canada, de la Belgique et les adjoints de la France et de l'Allemagne eux, avaient pour mission de paralyser les activités du Parti et le maintenir dans une léthargie totale. Et moi qui ne savais pas qu'il y avait complot, j"ai tout mis sur le plan d'incompétence, d'où mon article du 3 janvier 2013 intitulé " Réquisitoire contre les représentants de l'UDPS en Europe et en Amérique "
Quand la mort de Etienne Tshisekedi fait le bonheur de ses ennemis
Akokufa lobi. Tel est le message que A. Moleka envoyait au pouvoir ( rapellez-vous comment alataki likambo'ango ) et à ses camarades qui se frottaient les mains en signe de joie et entretemps, il s'est fabriqué une fausse décision ( créant un organe non prévu par les statuts, donc antistatutaire ) relative au directoire dont ils ont toujours parlé et a tenté plus d'une fois de la faire signer par son chef ( toujours bon oeil et bon pied ) sans succès.
Et dès qu'il a été évacué en Europe, Mubake, Kiringa, Vangu...se sont rencontrés en Afrique du Sud pour préparer la succession avec comme document de base, la fameuse fausse décision de Moleka pour faire croire que c'était la volonté de Etienne Tshisekedi. Et comme il ( Etienne Tshisekedi ) tardait à mourir, ils se sont rencontrés une 2é fois pour renforcer leurs stratégies de diabolisation en y ajoutant un nouveau point selon lequel, il faut faire de tous les balubas jaloux, aigris, méchants  et haineux des grands vilipendeurs de Etienne Tshisekedi et de sa famille biologique. " De cette manière, disent-ils, on est quitte et personne ne nous collera le méchant tribalisme à la peau, au contraire on dira que c'est une guerre fratricide " ( Tala bango na bango babandi kobunda, eye mabe ) 
Et cette fameuse mission est confiée à Léonard Mpoyi Mwadianvita ( Mwadialukinu ), Sylvain Nsenda Kalala,Pierre Adolphe Mbuyi ( le spécialiste en interviews bêtes) et François Mpuila Tshipamba ( Akoma atala te ) dont on dit que tout ce qu'il sait faire, c'est écrire. 
Ils sont là les balubas qui, dans leur inconscience, croient combattre leur frère, leur père, le grand leader congolais, l'icône de la démocratie congolaise, avec des armes " dites " juridiques, mais qui en réalité, sont des armes sentimentales, obsentionnelles, politiciennes, criminelles, de destruction méchante leur prêter par les négatifs de la société, ces hommes au pouvoir et leurs corrompus de l'UDPS qui les utilisent comme des petits enfants. Un jour, ekobalukila bango na ndenge ya jeu te ! 
La stratégie du chaos consistant à pourir la situation en interne vient d'être battue en brêche par les derniers évènement du Congo et surtout par la lettre du Président élu à la communauté internationale à propos du dialogue et par son mot d'ordre selon lequel il faut maintenir la pression jusqu'au départ de Kabila.
Apeurée par ces trois évènements, la Dictature qui ne tient pas à voir l'UDPS jeter à la figure de la communauté internationale, en sa présence, " C'est vous qui nous avez demandé de ne pas envoyer les congolais dans la rue pendant cette période et que vous ferez tout pour que nous recupérions l'imperium " a fait pression sur ses corrompus, leur a intimé l'ordre non seulement de désavouer Etienne Tshisekedi publiquement et aussi de prendre position contre le dialogue pour démontrer à cette communauté qu'il ne contrôle plus rien pour lui faire confiance.
Chers compatriotes,
En attendant de nous revoir très prochainement, je vous invite à jeter un coup d'oeil autour de vous et vous verrez que tous ceux qui rejettent le dialogue, sont ceux-là qui, d'une façon ou d'une autre collaborent avec le pouvoir et qui ne proposent rien de sérieux si ce n'est pas faire allusion à la marche sans trop y croire.
Terminons en disant que les égyptiens, les ukrainiens et les burkinabés n'ont pas marché mais ont fait pression en investissant des lieux stratégiques pendant des jours.

Kâmona Kûnvua Kâmba, Tshiondo wa Mbîsha Balâla, Richard BABADI.